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Mardi 25 janvier 2022
Présidentielle 2022
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Le gouvernement va augmenter le barème kilométrique

Un nouveau coup de pouce à venir de la part de l’exécutif. Face à l’inflation des prix du carburant, le gouvernement s’est décidé à aller plus loin, à dix semaines de l’élection présidentielle. Le premier ministre, Jean Castex, a précisé devant les députés, mardi après-midi, la mesure évoquée par Emmanuel Macron plus tôt dans la journée en Haute-Vienne, pour venir en aide au pouvoir d’achat des Français. Cette mesure passera par la hausse de 10 % du barème kilométrique – qui permet de déduire de l’impôt sur le revenu une partie des frais de déplacement professionnel. Un arrêté sera pris dans ce sens dans les prochains jours.

« Le niveau des prix observé depuis quelques jours est tel que nous devons apporter une réponse à ceux de nos concitoyens qui roulent beaucoup », a justifié le premier ministre devant les députés. « L’effet sera rapide et direct dès leur déclaration d’impôt sur les revenus 2021 ou les bénéfices de l’année dernière », a assuré le chef du gouvernement. Cette mesure en faveur du pouvoir d’achat n’est pas la première du genre. L’exécutif avait déjà sorti le carnet de chèques en septembre 2021, en accordant aux ménages les plus modestes un « chèque énergie » de 100 euros.

Cette indemnité, « 20 millions de Français [sur les 38 concernés] l’ont, d’ores et déjà, reçue », a détaillé, mardi, M. Castex. « Les agents publics qui sont éligibles recevront leur indemnité sur la paie de fin janvier. Et, fin février, s’ajouteront 12 millions de nos concitoyens retraités qui la percevront via leurs caisses de retraite », a-t-il poursuivi. La nouvelle mesure, elle, va s’appliquer à 2,5 millions de foyers. Un choix politique qui n’a pas manqué de faire réagir les oppositions. « Vous ne parlez pas aux Français non imposables, toutes celles et ceux qui gagnent moins de 1 280 euros net par mois ! », a déploré en séance la députée socialiste Valérie Rabault, chiffrant cette population à 14,5 millions de personnes. « Il y a 17 millions de Français qui prennent chaque matin leur véhicule pour aller travailler, car ils n’ont pas de transports en commun. Sur ces 17 millions, la moitié gagne moins de 1 700 euros net par mois », a-t-elle martelé, proposant un mécanisme alternatif.

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C’est le nombre de jours dont les élus vont bénéficier pour parrainer un ou une candidate à l’élection présidentielle. Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, a précisé le calendrier, mardi, au cours d’une conférence de presse.

La course aux parrainages commencera jeudi avec la publication du décret de convocation des électeurs, qui doit être adopté mercredi en conseil des ministres. Les près de 42 000 élus, dont environ 34 000 maires, habilités à parrainer un candidat auront jusqu’au vendredi 4 mars, 18 heures, pour les transmettre « par voie postale » exclusivement au Conseil constitutionnel.

« Cette période sera d’un peu plus de cinq semaines, plus longue qu’en 2017 où elle avait été de trois semaines », a souligné M. Fabius, précisant qu’il « proclamera » lui-même la « liste définitive » des candidats le 7 mars.

A lire aussi : La règle des « 500 signatures », un système de parrainage des candidats à la présidentielle contesté et perfectible

« Reconnaissez qu’on peut avoir des divergences parfois profondes »

Yannick Jadot à propos de Jean-Luc Mélenchon sur France Inter, mardi

Le temps de l’union est bien loin. Yannick Jadot, invité de la matinale de France Inter, ce matin, a donné plusieurs raisons à l’impossible rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon, le candidat « insoumis ».

« Je reconnais complètement que Jean-Luc, donc La France insoumise, a évolué sur des questions écologiques, et c’est tant mieux. Mais reconnaissez aussi qu’on peut avoir des divergences parfois profondes », a avancé le vainqueur de la primaire écologiste, avant de poursuivre : « Moi, je ne suis pas pour l’exploitation des fonds sous-marins, je pense qu’il faut les sanctuariser. Je ne suis pas pour qu’on soit dans la conquête de la mer et dans la conquête de l’espace pour, au fond, transporter notre productivisme. Et puis moi, je suis un pro-européen. Cette Europe, je veux la changer, mais je suis un pro-européen. »

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François Hollande se place en embuscade

L’ancien chef de l’Etat ne ferme pas la porte à une candidature à l’élection présidentielle de 2022, mais l’équation du passage à l’acte n’est pas simple à résoudre.

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Quand Jacques Chirac prenait son temps pour se déclarer candidat, en janvier 2002

Dans cette newsletter consacrée à l’actualité de la campagne électorale, nous évoquons chaque jour un moment marquant des dernières présidentielles à travers un article du « Monde ». Aujourd’hui, faisons un retour en arrière de vingt ans… le 25 janvier 2002.

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Extrême droite. Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national, va adresser ses vœux à la presse, mercredi à 11 heures, dans le 15e arrondissement de Paris. Candidate à l’élection présidentielle pour la troisième fois, se distinguera-t-elle des vœux étranges de son concurrent à l’extrême droite, Eric Zemmour ? L’ancien chroniqueur avait prononcé un discours qui s’était voulu humoristique et insultant à la fois.

L’union de la gauche est-elle possible ? Un tchat à partir de 15 heures organisé par Le Monde sur notre live va accueillir David Cormand (EELV) et Mathilde Imer (Primaire populaire). Cette discussion, à laquelle vous êtes invités à participer en posant vos questions, portera sur l’union de la gauche. Pour rappel, le candidat écologiste Yannick Jadot a toujours fermement refusé de participer au scrutin de la Primaire populaire organisé entre le 27 et le 30 janvier.

Direction le Sud. Christiane Taubira sera mercredi, à 10 h 30, à Briançon (Hautes-Alpes), pour rendre visite à des associations venant en aide aux migrants. L’ancienne garde des sceaux devrait également se rendre à la frontière avec l’Italie. C’est dans ce département que des militants de l’ancien groupuscule d’extrême droite Génération identitaire étaient intervenus pour repousser des migrants en 2018.