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logo vendredi 22 mai 2020
Bonjour, bienvenue dans votre lettre hebdomadaire sur les débats et la vie des idées

Enquête

Coronavirus : ce que les grandes épidémies disent de notre manière d’habiter le monde

Comme la peste ou la grippe espagnole, le Covid-19 a envahi le monde en épousant les déplacements des hommes.

Anne Chemin

Entretien

« Le SARS-CoV-2 a suivi, de corps en corps, la géographie de l’urbanisation planétaire »

Le virus n’est pas plus dangereux que certains de ses prédécesseurs, mais il révèle la fragilité d’un monde globalisé et hyperconnecté, souligne le géographe Michel Lussault.

Propos recueillis par Anne Chemin

Entretien

Philippe Descola : « Nous sommes devenus des virus pour la planète »

Cette pandémie doit, selon lui, conduire à une véritable « politique de la Terre ».

Propos recueillis par Nicolas Truong

Entretien

« Le port du masque nous oblige à inventer de nouveaux langages non verbaux »

Pour la chercheuse Anna Tcherkassof, la généralisation du masque transforme en profondeur nos relations sociales.

Propos recueillis par Claire Legros

Tribune

Coronavirus : « Seule la démocratie peut nous permettre de nous accommoder collectivement de la non-maîtrise de notre histoire »

La pandémie de Covid-19 nous rappelle à quel point l’avenir nous échappe, expliquent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Jean-Luc Nancy et l’essayiste Jean-François Bouthors.

Jean-Luc Nancy et Jean-François Bouthors

Tribune

Coronavirus : « Nous devons rester des citoyens engagés et critiques »

L’arbitrage entre la sauvegarde de nos libertés et celle de la sécurité sanitaire se fera dans l’incertitude, dit la philosophe Monique Canto-Sperber.

Monique Canto-Sperber

Tribune

Stéphanie Hennette Vauchez : « Ce n’est pas cacher son visage qui pose problème, mais certaines formes de dissimulation »

Couvrir son visage était encore il y a peu en France associé à la radicalité religieuse ou politique. Le masque de protection contre le Covid-19 montre que ce geste peut prendre un autre sens, note la juriste Stéphanie Hennette-Vauchez dans une tribune au « Monde ».

Stéphanie Hennette Vauchez

Tribune

« L’interdépendance humaine guidera notre transition vers le monde de demain »

Parce que nous percevons à quel point nous sommes tous liés les uns aux autres, il est essentiel d’appliquer cette idée à notre quotidien actuel dans la nouvelle ère qui s’ouvre, estime Enrico Letta, le président de l’Institut Jacques-Delors.

Enrico Letta

Tribune

Coronavirus : « La mort de la cour d’assises se profile »

A la faveur de la crise sanitaire, la garde des sceaux entend généraliser l’expérimentation des cours criminelles, appelées à juger sans jury populaire, au risque d’y perdre sa richesse dans les débats, déplore l’avocat Denis Fayolle dans une tribune au « Monde ».

Denis Fayolle

Tribune

Covid-19 : « Les femmes sont les grandes absentes des forums décisionnaires de la pandémie et de l’après »

Les femmes sont à la peine quand il s’agit de soutenir, d’aider, d’exécuter les gestes essentiels de la vie ou de la survie, mais elles disparaissent du paysage quand il s’agit de décider, dénonce, dans une tribune au « Monde », Jocelyne Adriant Mebtoul, présidente de la Coordination pour le lobby européen des femmes.

Jocelyne Adriant Mebtoul

Tribune

« Pour une ouverture large et rapide des écoles et des crèches »

Le retour à l’école, qui n’apparaît pas comme une source de foyer du SARS-CoV-2 pour la population générale, est une évidence pédagogique et sociale, relèvent les médecins urgentistes Frédéric Adnet et Loïc de Pontual.

Pr. Frédéric Adnet et Pr. Loïc de Pontual

Tribune

« L’écologie ne nous rassemble pas, elle nous divise »

Le philosophe Pierre Charbonnier considère que la stratégie de la communion universelle pour promouvoir la lutte pour le climat, employée notamment par Nicolas Hulot, est incantatoire et inefficace.

Pierre Charbonnier

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Germanophobie souverainiste

Le couple franco-allemand a été et reste le moteur de l’Europe, nécessaire bien qu’insuffisant. Les relations entre Paris et Bonn puis Berlin n’ont néanmoins jamais été simples, comme en témoignent les réactions, il y a 20 ans, à la proposition de l’alors ministre des affaires étrangères allemand Joschka Fischer, de création d’une fédération européenne. Dans une tribune publiée le 24 mai 2000 dans Le Monde, le député socialiste européen Olivier Duhamel s’indigne des propos de Jean-Pierre Chevènement, leader du Mouvement des citoyens, qui rejette l’idée estimant que l’Allemagne « ne s’est pas encore guérie du déraillement qu’a été le nazisme dans son histoire ». « Une telle appréciation est malencontreuse : elle tend à briser la relance, pourtant nécessaire, du couple franco-allemand. Elle est malheureuse : elle veut raviver un chauvinisme anti-allemand trop longtemps vivace en France mais à peu près disparu depuis un demi-siècle. Elle est scandaleuse : elle assimile la proposition d’une fédération libre d’Etats-nations comme objectif de la construction européenne à l’expansionnisme raciste du IIIe Reich, ultra-centralisateur et totalitaire », estimait l’élu socialiste.

Ouvrir le document : Le déraillement de Chevènement