Des rafales jusqu’à 170 km/h sur le littoral breton, des vagues pouvant atteindre dix mètres sur la côte atlantique et de fortes pluies : la tempête Ciaran attendue sur le quart nord-ouest de la France entre mercredi 1er et jeudi 2 novembre semble avoir le potentiel d’une « bombe météorologique ». Le qualificatif, employé par les prévisionnistes, fait ressurgir le spectre des « tempêtes du siècle » de 1999. Cette année-là, les 26 et 27 décembre, Lothar puis Martin avaient ravagé la France, provoquant la mort de 92 personnes. Mais selon Météo-France, Ciaran, « très forte tempête automnale », ne devraient pas atteindre l’intensité de celles de 1999. Seuls trois départements bretons (Finistère, Morbihan et Côtes-d’Armor) sont placés en vigilance orange pour des vents violents à partir de mercredi soir, un niveau qui pourrait virer au rouge jeudi matin et concerner également le Cotentin, en Normandie. Les vents pourraient dépasser les 150 km/h sur le littoral pour s’atténuer à mesure que la dépression progressera dans les terres.

Emmanuel Macron en Asie centrale pour contrer l’influence de la Chine et de la Russie. Le chef de l’Etat espère développer les liens économiques, notamment dans le secteur minier.

La trêve hivernale débute après un record d’expulsions en 2022. A compter de mercredi et pendant cinq mois, les locataires ne peuvent être expulsés de leur logement.

Au Sénégal, Ousmane Sonko ne pourra pas se réinscrire sur les listes électorales. L’opposant sénégalais avait été radié en raison de sa condamnation dans une affaire de mœurs.

Au Nigeria, une attaque djihadiste fait 17 morts dans un village du Nord-Est. Les villageois avaient refusé de payer aux djihadistes une taxe qu’ils exigeaient sur le bétail.

Tennis : Carlos Alcaraz battu d’entrée par Roman Safiullin au Masters 1000 de Paris-Bercy. Le joueur espagnol, exempté de premier tour, revenait à la compétition après des blessures.

Le bombardement israélien qui a tué des dizaines de Palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya à Gaza est une nouvelle fois venu souligner, mardi, « les risques d’une invasion terrestre » de Tsahal « dans un environnement urbain densément peuplé », analyse le Wall Street Journal. L’armée israélienne a reconnu être responsable de l’attaque mais a assuré qu’elle avait cherché à cibler le bastion du commandant du Hamas, Ibrahim Biari, présenté comme un des responsables de l’attaque du 7 octobre. Selon le Jerusalem Post, ce centre comprenait « des infrastructures et des tunnels qui servaient aux terroristes pour se déplacer vers la zone côtière ». Tsahal a affirmé que le bombardement avait provoqué l’effondrement des infrastructures militaires souterraines du Hamas, au-dessus desquelles se trouvaient des « bâtiments civils » dont le groupe armé avait pris le contrôle. La frappe de mardi est « un défi de plus pour les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux qui tentent de maintenir leur soutien » à l’opération militaire israélienne, conclut le Wall Street Journal.

En visite au Kenya, Charles III condamne les abus coloniaux britanniques sans demander pardon. Le roi a affirmé, mardi, à Nairobi qu’il ne pouvait « pas y avoir d’excuse » aux atrocités commises contre les Kényans, décevant des associations qui espéraient davantage. La BBC note que « le roi ne peut s’exprimer qu’après avoir reçu l’avis du gouvernement. Or le premier ministre, Rishi Sunak, a déjà rejeté des appels à des excuses sur la question de l’esclavage ».

En Tunisie, cinq hommes impliqués dans des attaques « terroristes » s’évadent de la plus grande prison du pays. Les détenus, emprisonnés à Mornaguia, sont considérés comme « dangereux », rapporte le site tunisien Kapitalis. « Un dispositif sécuritaire important a été déployé pour tenter de les arrêter ». Parmi les fugitifs figure Ahmed Melki, impliqué dans des assassinats de politiciens de l’opposition, revendiqués par des islamistes extrémistes.

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

Stockholm. Pour la Suède, comme pour la Suisse, c’est un problème. Pas du genre à provoquer une crise diplomatique, certes. Mais suffisamment pour faire grincer les dents. Surtout quand la langue du président américain, Joe Biden, se met à fourcher, lors d’une conférence de presse, en marge d’un sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), et qu’il mentionne la Suisse, au lieu de la Suède. En leurs temps, ses prédécesseurs Jimmy Carter et George W. Bush avaient fait la même bourde. Pour mettre fin à la confusion, la Suède a pris les choses en main, à l’aide d’une vidéo, mise en ligne le 24 octobre, interpellant les Suisses. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Anne-Françoise Hivert

Dans le monde anglo-saxon, la religion chrétienne est en déclin, au profit de croyances alternatives, nourries de rituels, de charmes et de sorts. Ce sont surtout les femmes qui rejettent la rigidité et le patriarcat des religions traditionnelles, remarque une journaliste britannique. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier