Une cérémonie de promotion d’officiers de l’armée, loyale au président Bachar Al-Assad, s’achevait à l’académie militaire de Homs, dans le centre de la Syrie, jeudi, lorsque des drones chargés d’explosifs ont ciblé l’assemblée réunissant les militaires et leurs familles. L’attaque, survenue loin des lignes de front qui partitionnent encore la Syrie, douze ans après le début de la guerre civile, a fait au moins 80 morts, dont six femmes et six enfants, et 240 blessés, selon un bilan provisoire du ministère de la santé syrien. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni, fait état, pour sa part, de « 112 morts dont 21 civils » et d’au moins 120 blessés. L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, a frappé le régime de Damas en plein cœur. Peu de temps après, des bombardements des forces gouvernementales ont visé, selon des habitants, la province d’Idlib, le dernier bastion rebelle dans le nord-ouest du pays. Selon l’OSDH, huit personnes ont été tuées et trente autres blessées.

Les catastrophes climatiques ont causé le déplacement de 43 millions d’enfants en six ans. Chaque jour, 20 000 mineurs sont obligés d’abandonner leur foyer, alerte l’Unicef.

Procès de Redoine Faïd : le visage d’un accusé comparaissant anonyme dévoilé par erreur. Cet homme a collaboré avec les services d’enquête et incriminé plusieurs coaccusés.

Aidants : le gouvernement va créer 6 000 places de « répit ». Un plan pour accompagner les personnes qui soutiennent un proche âgé ou handicapé est présenté vendredi.

Chants homophobes pendant un match PSG-OM : Paris sanctionné. Quatre joueurs sont suspendus pour un match avec sursis et la tribune Auteuil est fermée pour un match.

Coupe du monde de rugby : la Nouvelle-Zélande bat largement l’Uruguay (73-0). Malgré la résistance des Sud-Américains, les All Blacks se sont qualifiés pour les quarts de finale.

« Eviter les fissures sur le continent européen face à l’agression russe contre l’Ukraine et écarter le spectre d’une perte de soutien à Kiev. » Tels étaient les principaux objectifs du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Grenade (Espagne) auquel a participé, jeudi, une quarantaine de dirigeants européens réunis autour de Volodymyr Zelensky, résume El Pais. Alors que la crise politique à Washington fait craindre une réduction du soutien américain à l’Ukraine, Kiev « a pu engranger quelques promesses d’aide militaire supplémentaire », rapporte Le Soir. L’Ukraine a notamment reçu de Berlin la promesse d’un nouveau système américain de défense antiaérienne Patriot. La « visibilité » de M. Zelensky « a été renforcée par le fait que le sommet n’a pas permis de rencontre entre le président de l’Azerbaïdjan et le premier ministre d’Arménie à propos du Haut-Karabakh », remarque Le Temps ; « Ce sommet de la CPE, un peu boiteux et en demi-teinte, sans médiation entre pays en conflit, lui a paradoxalement permis de rester au cœur des préoccupations. »

Etats-Unis : Biden reprend la construction du mur de Trump. Le président américain a assuré, jeudi, qu’il était légalement contraint de poursuivre l’érection de cette barrière entre le Mexique et les Etats-Unis, faute d’avoir pu convaincre le Congrès d’employer les fonds affectés au mur pour d’autres mesures. Pour le Wall Street Journal, « la volte-face de l’administration » Biden est surtout une nouvelle « tentative désespérée de réprimer les passages frontaliers illégaux, qui ont dépassé les deux millions au cours de chacune des deux dernières années ».

Poutine laisse entendre que l’avion de Prigojine a explosé à cause de grenades à bord. Le président russe a affirmé, jeudi, que des fragments avaient été retrouvés dans les corps des victimes du crash survenu en Russie le 23 août. Vladimir Poutine a estimé que les enquêteurs avaient eu tort de ne pas avoir effectué de tests de dépistage d’alcool et de drogue sur les cadavres et semble suggérer que le crash aurait été causé de manière accidentelle « par des paramilitaires en état d’ébriété ou ayant consommé de la drogue qui auraient alors déclenché les grenades », analyse Politico.

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Berlin. Il n’y a pas de bon moment pour annoncer de mauvaises nouvelles. En pleine année de célébration du 60e anniversaire du traité de l’Elysée et alors que les gouvernements français et allemand doivent se retrouver pour un séminaire à Hambourg, les 9 et 10 octobre, l’Institut Goethe pouvait difficilement choisir un plus mauvais timing en informant, jeudi 28 septembre, la fermeture d’ici à la fin de l’année de deux de ses cinq sites français – Bordeaux et Lille – et de son bureau de liaison à Strasbourg. La France n’est pas la seule à faire les frais de la restructuration de l’Institut Goethe, vaisseau amiral de la diplomatie culturelle allemande, qui compte aujourd’hui 158 antennes dans 98 pays. L’Italie est elle aussi durement touchée. Lire la suite de l’article de notre correspondant, Thomas Wieder

Depuis plus d’un an, des bandes de passeurs, originaires pour la plupart d’Afghanistan et du Maroc, s’affrontent dans la zone frontalière entre la Serbie et la Hongrie, où 2 500 migrants et réfugiés attendent d’entrer illégalement dans l’Union européenne. Le site régional Birn a enquêté sur les trafics auxquels ces bandes se livrent. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier