Le pape François est attendu, vendredi, à Marseille, où il donnera, samedi, une messe géante au Stade-Vélodrome. C’est la deuxième fois que le souverain pontife effectue une visite en France, après Strasbourg en 2014, au Parlement européen. Ce choix de la cité phocéenne, populaire et indissociable des vagues d’immigration qui l’ont façonnée, ne doit rien au hasard, alors que l’accueil des migrants est au cœur des préoccupations du pape. Il se recueillera d’ailleurs, vendredi, devant le mémorial aux marins et migrants perdus en mer. « J’irai à Marseille, mais pas en France », avait lancé en août François, qui entretient avec les fidèles français, dont les églises se vident, une relation complexe. Le président de la République, Emmanuel Macron, ne lui en tient pas rigueur : il a prévu d’assister à la cérémonie de samedi dans l’enceinte du Stade-Vélodrome devant 57 000 personnes. Une décision qui fait polémique à gauche, où certains fustigent un manquement à la neutralité religieuse de l’Etat, même si ce choix s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs.

Sécheresse : une partie du Jura en vigilance « crise ». Il s’agit du plus haut niveau d’alerte, entraînant des restrictions d’usage de l’eau face à des « précipitations insuffisantes », selon la préfecture.

A Mayotte, au moins cinq collèges et deux lycées fermés à la suite d’analyses d’eau non conformes sur l’île. Depuis début septembre, la population est privée d’eau deux jours sur trois.

Tunisie : arrestation du caricaturiste satirique Tawfiq Omrane. Selon son avocat, il lui est reproché des dessins publiés en août critiquant le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.

Coupe du monde de rugby : soirée record pour le XV de France face à la Namibie. La blessure d’Antoine Dupont assombrit le tableau après le festival offensif des Bleus (96-0).

Ligue Europa : en pleine crise, l’OM ramène un bon point d’Amsterdam. Après la chute de l’entraîneur espagnol Marcelino, les Marseillais ont décroché un nul spectaculaire (3-3) face à l’Ajax.

Lorsque le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, était venu à Washington en décembre 2022, il y avait été accueilli « en héros » et son discours devant le Congrès « lui avait valu une ovation debout », se souvient The Guardian. Mais l’accueil dans la capitale américaine, jeudi 21 septembre, était « plus frais » et la visite du dirigeant s’apparentait plutôt à une « opération de déminage », selon Le Temps. De fait, sa journée marathon à Washington « intervient à un moment critique », observe le New York Times. « L’Ukraine a du mal à percer les lignes de front russes dans le cadre de sa contre-offensive menée dans le Sud et l’Est », suscitant des doutes sur sa capacité à l’emporter sur la Russie, en dépit de l’aide massive des Occidentaux. Contrairement à décembre 2022, M. Zelensky est donc aujourd’hui confronté aux « interrogations concernant l’avenir du soutien occidental à l’Ukraine », et in fine, « la capacité de l’Ukraine à continuer à se défendre contre la Russie », juge Vox.

Brésil : la justice se prononce en faveur des droits des autochtones. La Cour suprême du Brésil a rejeté, jeudi, une thèse juridique qui limitait les droits des peuples autochtones à vivre sur leurs terres ancestrales. « La décision crée un précédent pour des centaines de revendications territoriales autochtones et devrait avoir des conséquences majeures » sur la démarcation des réserves, précise la BBC.

Soudan : le conflit pourrait déborder, selon le chef de l’armée. S’adressant, jeudi, à l’Assemblée générale des Nations unies, le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane a averti que le conflit qui l’oppose depuis cinq mois aux paramilitaires « pourrait s’étendre à la région », rapporte la Deutsche Welle. L’homme fort du Soudan depuis le coup d’Etat de 2021 « a exhorté la communauté internationale à faire pression » contre ses opposants.

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Athènes. Il s’appelait Antonis Karyotis. Il avait 36 ans. Et son nom est désormais connu dans toute la Grèce. Le 5 septembre, le jeune homme arrive en retard au port du Pirée pour prendre son bateau, le Blue-Horizon, qui avait pour destination l’île de Crète. Lorsqu’il monte sur la rampe pour embarquer, il est repoussé par un membre de l’équipage, perd l’équilibre et tombe à l’eau. Le navire continue sa route sans s’arrêter. Quelques minutes plus tard, Antonis Karyotis meurt noyé. La scène, choquante, a été filmée par plusieurs passagers qui l’ont postée sur les réseaux sociaux. La vidéo est très vite devenue virale et a profondément indigné l’opinion publique. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Marina Rafenberg

Accusé d’avoir distribué des pamphlets antisémites dans sa jeunesse, le vice-ministre-président de Bavière, Hubert Aiwanger (photo), a refusé de démissionner à cause du scandale. Pour la Süddeutsche Zeitung, la frivolité avec laquelle l’affaire a été traitée montre que la culture du souvenir reste fragile, dans un pays où elle est pourtant érigée en principe fondamental. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier