Les opérations de recherches se poursuivent au Maroc après le séisme survenu dans la nuit de vendredi à samedi, qui a fait plus de 2 100 morts et plus de 2 400 blessés, au sud-ouest de Marrakech. Pour épauler ses équipes, le royaume a annoncé dimanche soir avoir accepté l’aide de quatre pays d’envoyer des secouristes : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. D’autres offres pourraient être acceptées à l’avenir « si les besoins devaient évoluer », a précisé le ministère de l’intérieur marocain. Paris n’avait toujours pas reçu l’aval des autorités, plus de vingt-quatre heures après qu’Emmanuel Macron a indiqué que « la France se tient prête à aider aux premiers secours ». En attendant le déploiement des équipes de sauvetage étrangères sur le terrain, les autorités marocaines ont commencé à dresser des tentes dans le Haut-Atlas, où des villages ont été entièrement détruits. Le roi Mohammed VI est lui toujours attendu à Marrakech, et les responsables du royaume se font discrets dans l’attente de son intervention.

Gabon : le pouvoir évoque une transition de deux ans. Nommé premier ministre par les militaires, Raymond Ndong Sima a jugé cette durée « raisonnable » avant des élections libres.

Turquie : le spéléologue Mark Dickey à mi-chemin vers la surface. L’Américain est tombé malade alors qu’il explorait le réseau de grottes de Morca avec une équipe internationale.

Marine Le Pen fait sa rentrée politique à Hénin-Beaumont. La cheffe de file des députés Rassemblement national à l’Assemblée nationale veut mobiliser pour les européennes.

Près de 150 personnes évacuées à Martigues pour des fissures sur un immeuble. Le bailleur, un office de logement social, concède que « le patrimoine était en mauvais état ».

US Open : Novak Djokovic remporte son vingt-quatrième Grand Chelem et égale le record absolu de titres. Le Serbe a vaincu le Russe Daniil Medvedev (6-3, 7-6, 6-3).

Au terme de trois semaines « qui ont défiguré l’image du sport espagnol », Luis Rubiales a donc « fini par jeter l’éponge », résume El Periodico. Le patron du football espagnol qui a provoqué l’indignation internationale pour avoir embrassé de force la joueuse Jennifer Hermoso après le sacre mondial de la « Roja », a annoncé dimanche soir sa démission, rapporte El Pais qui a publié l’intégralité de la lettre adressée au président intérimaire de la Fédération, Pedro Rocha. Dans ce texte, Rubiales dit avoir agi avec le souci de protéger le football espagnol mais se défend de nouveau d’avoir agressé l’internationale, âgée de 33 ans. L’affaire Rubiales pourrait-elle contribuer à transformer en profondeur le monde du football espagnol ? « Il existe un sentiment largement répandu selon lequel la réforme du régime clientéliste qui a conduit à cette situation ne fait » en tout cas « pas partie des priorités du président intérimaire Pedro Rocha (et pour cause, il est le dauphin de Rubiales) », souligne le quotidien espagnol ABC.

En visite au Vietnam, Joe Biden célèbre une coopération renforcée. Le président américain a annoncé dimanche avoir conclu un « partenariat stratégique étendu » avec Hanoï, le plus haut degré de proximité diplomatique possible, lors d’une rencontre avec le chef du parti communiste au pouvoir, Nguyen Phu Trong. Un demi-siècle après une longue et brutale guerre, ce rapprochement montre « à quel point Hanoï souhaite contrebalancer ses liens avec la Chine », sur fond de rivalités maritimes et territoriales, souligne le Financial Times.

L’Ethiopie dit avoir terminé le remplissage de son mégabarrage sur le Nil. Complété dimanche, ce projet hydroélectrique doit permettre à Addis-Abeba de doubler sa production d’électricité, à laquelle environ seulement la moitié de ses habitants a actuellement accès. Mais la construction a aussi ravivé les tensions avec l’Egypte qui a condamné une opération « unilatérale » et « illégale ». Le Caire considère le projet comme « une menace en raison de [sa] dépendance aux eaux du Nil », explique Business Insider Africa.

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Beyrouth. Cristiano Ronaldo, Neymar Jr et Karim Benzema fouleront-ils le gazon des stades de Téhéran et d’Ispahan à l’automne ? Encore inimaginable il y a quelques mois, l’idée n’est plus totalement incongrue pour les fans de ballon iraniens, peu habitués à voir défiler les stars du football dans leur pays, placé sous sanctions internationales et accusé de pratiquer une diplomatie des otages avec les pays occidentaux. Cette éventualité est l’un des aspects les plus inattendus de l’accord de détente, signé en mars 2023 entre l’Arabie saoudite et l’Iran, combinée à une OPA inédite, cette saison, des clubs de la Saudi Pro League sur le mercato estival des joueurs internationaux. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Hélène Sallon

En vérité, le coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973 n’a pris personne par surprise. Certains craignaient plutôt la division des forces armées et, avec elle, une guerre civile. Mais tous étaient conscients que dans un pays désormais si clivé, en proie à un tel chaos, une cassure était inévitable, sous une forme ou sous une autre. Ce sentiment de fatalité diffus avait gagné Salvador Allende lui-même, qui dans les jours ayant précédé le putsch a flirté de plus en plus publiquement avec sa propre mort. Toutefois, la violence dans laquelle l’armée a basculé le 11 septembre au matin, ainsi que les jours suivants, a dépassé tout ce qu’on avait prévu, et même tout ce qu’on aurait pu imaginer. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier