La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé, jeudi lors d’un déplacement à Rouen, plusieurs mesures de revalorisation du travail de nuit des soignants. Les personnels hospitaliers dits « non-médicaux » (infirmiers, aides-soignants…) verront la rémunération de leurs heures de nuit rehaussées de 25 % par rapport au tarif de jour, et le forfait versé pour le travail le dimanche et les jours fériés augmenté de 20 %. Soit, selon Matignon, une augmentation de 300 euros brut par mois pour une infirmière en milieu de carrière, qui effectuerait douze nuits par mois, et de 496 euros en fin de carrière. Le tarif de la garde de nuit des médecins sera, lui, augmenté de 50 % dans le public comme dans le privé, et celui des astreintes à l’hôpital public aligné sur le privé. Ces dispositions viennent « pérenniser » les mesures provisoires prises à l’été 2022, alors que l’hôpital se trouvait sous haute tension avec la multiplication des fermetures dans les services d’urgences. Ces revalorisations, qui entreront en vigueur en janvier 2024, représentent 1,1 milliard d’euros en année pleine.

Covid-19 : le nouveau variant d’Omicron BA.2.86 détecté en France. Il est sous surveillance en raison du très grand nombre de mutations du gène Spike qu’il porte.

Une femme tuée dans un village de Savoie, son ancien compagnon recherché. La victime, policière, a été frappée en pleine rue à la Croix-de-la-Rochette, près de Chambéry.

Assaut du Capitole : dix-sept ans et quinze ans de prison pour deux dirigeants des Proud Boys. Les membres du groupe d’extrême droite avaient été reconnus coupables de sédition.

Un cybercriminel relaxé après une erreur de procédure. Détenu aux Etats-Unis, Hamza B. était soupçonné d’attaques informatiques contre des centres pénitentiaires français.

US Open : Gaël Monfils s’incline au deuxième tour face à Andrey Rublev. Le Russe, qui l’a emporté en quatre sets, rencontrera un autre Français, Arthur Rinderknech, au tour suivant.

La junte au pouvoir au Niger a « annulé » jeudi le visa de l’ambassadeur de France à Niamey et ordonné à la police de procéder à son « expulsion », rapporte le titre burkinabé Wakat Séra. Le 25 août, les putschistes avaient donné quarante-huit heures à Sylvain Itté pour quitter le pays, mais la France, qui ne reconnaît pas le régime militaire, avait ignoré l’ultimatum. En s’acharnant à vouloir expulser le diplomate, « les artisans du coup d’Etat adoptent la stratégie des gouvernements militaires des pays voisins, le Mali et le Burkina Faso, consistant à se distancier de l’ancienne puissance coloniale de la région », analyse Al-Jazira. Une stratégie qui bénéficie du ressentiment éprouvé par une partie des Nigériens à l’égard de la France, renchérit le site nigérien Punch : « Depuis qu’elle a évincé Bazoum, élu démocratiquement au Niger, la junte a exploité le sentiment antifrançais au sein de la population pour renforcer » le soutien de la rue au pouvoir militaire. Interrogé par CNN, le Quai d’Orsay a assuré que M. Itté allait « rester en place », malgré les menaces.

Reprise de la chasse à la baleine en Islande. Le ministère islandais de la pêche « a publié jeudi un nouveau règlement » sur la chasse à la baleine, permettant sa reprise dès vendredi, après une suspension de deux mois, rapporte Iceland Review. Le texte prévoit « des exigences plus strictes » en matière de « méthodes de pêche », pour se conformer à la loi islandaise sur le bien-être animal.

Baiser forcé : le patron de la FIFA critique Rubiales. « Onze jours » après le « kissgate », le patron de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, est finalement « sorti de son silence », commente le Daily Mail. Il a déclaré jeudi que le baiser forcé de Luis Rubiales, président de la fédération espagnole, à la joueuse Jenni Hermoso « n’aurait jamais dû se produire » et a « gâché » la victoire des Espagnoles au Mondial.

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Rome. L’été italien touche à sa fin et avec lui s’achève le pic d’une saison touristique marquée par une série de moments incongrus, impliquant des voyageurs étrangers désireux de laisser la trace de leur passage sur certains des joyaux architecturaux du pays. Le dernier épisode en date concerne Florence, ville d’art sans pareille, qui s’est réveillée le 23 août pour retrouver un de ses sites les plus emblématiques souillé par des graffitis. Une colonnade du corridor de Vasari avait été marquée dans la nuit d’inscriptions à la bombe. L’incident florentin faisait suite à un acte similaire commis à Milan dans la nuit du 7 au 8 août. D’autres « vandales de l’art », comme ils sont nommés dans la presse italienne, s’étaient alors attaqués à la partie supérieure de la galerie Vittorio Emanuele II. Lire la suite de l’article de notre correspondant, Allan Kaval

Les manifestations dans le sud du pays révèlent un malaise profond dans les zones contrôlées par le régime de Bachar Al-Assad, de plus en plus déconnecté de la réalité socio-économique de sa base populaire, écrit Shukri Al-Rayyan, auteur syrien. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier