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logo jeudi 6 juillet 2023
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Mort de Nahel M. : les premières constatations de l’enquête
A police car passes by as the messages and flowers brought by people for the slain 17-year-old teenage boy Nahel M. are seen at the site where he was shot by police, in the Paris suburb of Nanterre, on July 5, 2023. Clashes between French police and rioters de-escalated again overnight, the government said on July 5, 2023, eight days after the killing of a teenager by police sparked the worst urban violence in years. The police remained highly mobilised with 45,000 officers patrolling the streets, the interior ministry said. (Photo by Zakaria ABDELKAFI / AFP)

Les circonstances de la mort de Nahel M., tué le 27 juin à Nanterre par un policier, commencent à s’éclaircir. Une audience sur le maintien en détention provisoire du brigadier mis en examen pour homicide volontaire est prévue jeudi, et dans un document que Le Monde s’est procuré, le parquet général de Versailles reconstitue, de façon détaillée, la chronologie des faits depuis le début de la course-poursuite jusqu’à la mort du jeune conducteur et aux tensions qui s’en sont suivies avec des jeunes et des proches de la victime. Demeurent des contradictions, que l’information judiciaire éclaircira peut-être. Le maintien en détention provisoire du brigadier, qui enchaînait son neuvième jour consécutif de travail au moment des faits, a été requis. Mercredi, devant le Sénat, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a réfuté toute lecture identitaire des événements et répété que le policier qui a abattu Nahel M. « n’a manifestement pas respecté la loi ». De leur côté, dans un texte commun, plusieurs organisations de gauche ont dénoncé un « racisme systémique » de la société.

L’activation à distance des téléphones « mouchards » adoptée par l’Assemblée nationale. Cette disposition du projet de loi d’Eric Dupond-Moretti cristallise de nombreuses inquiétudes.

La journée du 4 juillet a été la plus chaude jamais enregistrée sur la planète. Elle a surpassé largement le relevé de la veille, déjà inédit, selon un observatoire météorologique américain.

Une chercheuse israélo-russe kidnappée en Irak. Elizabeth Tsurkov, une experte reconnue de la Syrie, a été enlevée fin mars à Bagdad. Israël impute son kidnapping à un groupe armé chiite.

Les enfants d’Alain Delon portent plainte pour « harcèlement moral » contre sa dame de compagnie. L’acteur, victime d’un accident cardiovasculaire en 2019, s’est joint à la plainte.

France Musique gardera ses rendez-vous d’information de la matinale. Les journaux de 7 heures et 8 heures sont maintenus, contrairement à ce que prônait la direction de Radio France.

A lifeguard coaches children, on June 20, 2019, at the Butte aux Cailles swimming pool, in the 13th district of Paris. The government, the world of sports and firefighters launched the "#VigilanceNoyade" campaign on June 20 to stop the sharp rise in drowning in recent years at the beginning of the summer, during which these accidents killed last year more than 400 people in France. (Photo by Thomas SAMSON / AFP)
Au début de l’été, le maître-nageur se fait rare, particulièrement dans les piscines

icon abonné Reportage Judith Chetrit

Les collectivités peinent à recruter des renforts pour la période estivale. Face à un manque d’attractivité touchant plus globalement la fonction, la filière s’ingénie à trouver des palliatifs, parfois plus coûteux.

Nouvelles menaces et tensions autour de la centrale de Zaporijia
Nikopol. Ukraine. 27 juin 2023. Vue sur la centrale atomique de de Zaporijia entourée par le fleuve du Dniepr asséché après la destruction du barrage de Kakhovka par la Russie. La centrale nucléaire de Zaporijia est occupée par l’armée russe, les autorités ukrainiennes craignent qu’elle soit minée par la Russie et que l’armée russe provoque son explosion.

« Le monde doit-il s’inquiéter ? », titre le site de NBC News, alors que la Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de vouloir saboter la centrale nucléaire de Zaporijia. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, citant ses services de renseignement, a déclaré que les troupes russes avaient placé des « objets ressemblant à des explosifs » sur le toit de plusieurs unités du réacteur, pour « simuler » une attaque et rejeter la faute sur l’Ukraine. Les autorités russes ont retourné l’accusation, affirmant que « dans l’obscurité de la nuit du 5 juillet, l’armée ukrainienne tenter[ait] d’attaquer la centrale », rapporte le Guardian. Aucune partie n’apportant de preuve, l’AIEA a demandé mercredi un meilleur accès aux toits du réacteur pour vérifier. Les experts, notamment celui interrogé par le Kyiv Independent, doutent en tout cas qu’une telle explosion provoquerait un accident nucléaire de niveau 7, similaire à Tchernobyl ou à Fukushima.

Dernier décollage réussi pour Ariane 5. L’Agence spatiale européenne (ESA) a lancé pour la dernière fois sa fusée après vingt-sept ans de bons et loyaux services. Ariane 6, qui lui succédera, a pris du retard et ne sera pas disponible avant l’été prochain, obligeant l’ESA à réserver des vols auprès de son concurrent SpaceX pour combler le manque, précise la Süddeutsche Zeitung.

Meta lance Threads pour concurrencer Twitter. La société de Mark Zuckerberg a introduit mercredi, un jour plus tôt que prévu, son nouveau réseau social, baptisé Threads, « offrant à des milliards d’utilisateurs une alternative à Twitter alors que la frustration envers la plate-forme d’Elon Musk grandit », souligne CBSNews.

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

Les « anti-monuments » de Mexico, des cris contre l’oubli
Activists place an "anti-monument" to mark the 10th anniversary of the San Fernando Massacre in which 72 migrants on route to the United States were killed in the Mexican state of Tamaulipas, in front of the US embassy in Mexico City, on August 22, 2020. August 24, 2020 marks the 10th anniversary of the San Fernando massacre in which 72 migrants were killed by the Zetas drug cartel for allegedly refusing to work for the cartel. (Photo by Pedro PARDO / AFP)

Mexico. Sur le Paseo de la Reforma, l’avenue la plus chic du centre de Mexico bordée de larges trottoirs et de palmiers, trônent des piédestaux qui portent désormais des numéros précédés du signe « + ». Un touriste américain qui sort de son ambassade ne comprend pas ce « + 72 », avec les inscriptions « Migrer est un droit humain », « Personne n’est illégal », installé sur le trottoir juste en face de l’imposant bâtiment. Un Mexicain sait d’emblée qu’il s’agit des 72 migrants assassinés dans l’Etat frontalier du Tamaulipas en 2010. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Anne Vigna

En Irak, les trottoirs sont inaccessibles aux piétons
Halabja, Irak, le 15decembre 2021. Marché de la ville.

A Bagdad, comme dans toutes les grandes agglomérations irakiennes, circuler à pied sur les trottoirs est quasiment impossible, car ils sont envahis par toutes sortes de choses. Et pourtant, ces villes auraient tout intérêt à changer de politique d’urbanisation, explique le site irakien Jummar. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier