La désescalade semble se confirmer. La soirée de lundi a été calme sur le front des violences urbaines, alors que le président de la République, Emmanuel Macron, doit recevoir, mardi, quelque 220 maires ayant eu à subir des émeutes sur leur commune. Des élus, sous le choc, qui expriment leur désarroi et leur inquiétude face aux défis multiples qu’ils doivent affronter. La journée de lundi a d’ailleurs été marquée par de nombreux rassemblements à travers la France en soutien au maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, après l’attaque à la voiture-bélier contre son domicile. Pour son premier déplacement depuis le début de la crise, Emmanuel Macron s’est rendu, lundi soir, avec son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans une caserne de police de Paris afin de remercier policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers pour leur « mobilisation exceptionnelle ces dernières nuits ». Le chef de l’Etat a demandé de maintenir « une présence massive » sur « le terrain », « pour conforter le retour au calme et à l’ordre ».

Après les émeutes, la facture s’annonce lourde pour les assureurs. Ces derniers pourraient appliquer strictement les contrats en matière de franchises et de pertes d’exploitation.

L’incidence des cancers a doublé en France depuis 1990. La hausse s’explique d’abord par l’évolution démographique. Les autres causes sont liées aux modes de vie et à l’environnement.

Un détenu en cavale, soupçonné de deux meurtres durant sa fuite, est recherché près d’Angers. L’homme de 42 ans présente un « profil criminologique dangereux », selon le parquet.

Cisjordanie : des milliers de réfugiés fuient le camp de Jénine. Selon le dernier bilan, neuf Palestiniens ont été tués durant une opération militaire antiterroriste israélienne.

Ouverture à La Haye d’un bureau pour enquêter sur l’agression russe en Ukraine. Pour Kiev, c’est une étape vers la création d’un tribunal spécial international pour juger Moscou.

Le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé, mardi, qu’il ne briguerait pas un troisième mandat en 2024, « mettant fin à des mois de tensions autour d’une candidature hypothétique qui, selon beaucoup, aurait violé la Constitution », écrit le New York Times. Bien qu’il ait le droit de se représenter, estime-t-il, son « devoir est de ne pas détruire ce qu’[il a] construit pour le pays », a-t-il déclaré, « en surprenant plus d’un », estime Dakar Actu. Cette décision a apaisé les craintes d’un recul démocratique et a été saluée par les dirigeants régionaux. Cependant, l’opposition, animée notamment par Ousmane Sonko – ce dernier a été confronté à des ennuis judiciaires et ses partisans ont été violemment réprimés ces derniers mois –, reste inquiète, note le Financial Times. Macky Sall a appelé à l’organisation d’une élection transparente en février et il a souligné l’importance de l’unité pour la victoire de son parti, Benno Bokk Yakaar, sans toutefois désigner de successeur.

L’ambassadeur de Géorgie en Ukraine convoqué par Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien appelle à cesser « l’exécution publique » de l’ex-dirigeant géorgien Mikheïl Saakachvili, actuellement en procès. M. Zelensky a fait cette annonce après la publication d’une vidéo dans laquelle M. Saakachvili, principal opposant au régime actuel (prorusse), apparaît très émacié et affaibli depuis sa cellule de prison, constate la BBC.

Afrique du Sud : un média d’investigation indépendant remporte une bataille judiciaire contre un grand conglomérat. Le groupe Moti demandait aux journalistes d’AmaBhungane de restituer des documents dévoilés grâce à une fuite, prouvant sa collusion avec le gouvernement zimbabwéen dans l’attribution de contrats miniers, relate News24.

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Istanbul. Accessible gratuitement sur la plate-forme en ligne du service public, la nouvelle série « Metamorfoz » est censée narrer les aventures d’un jeune idéaliste et militant antiraciste devenu capitaliste et complotiste après avoir hérité de la fortune de son père. Le héros de l’intrigue s’appelle Teoman Bayramli. Mais personne en Turquie n’a été dupe : le physique de l’acteur principal, ses cheveux drus, sa barbe et ses yeux bleus se confondent à s’y méprendre avec ceux du mécène et homme d’affaires Osman Kavala, incarcéré depuis 2017. L’artifice est une mise en scène grossière pour le présenter comme coupable des délits et des crimes dont le pouvoir d’Ankara l’accuse. Lire la suite de l’article de notre correspondant, Nicolas Bourcier

Du Japon au Danemark en passant par l’Inde, les gouvernements annoncent la hausse de leurs budgets de défense. Souvent sans répondre à une question capitale : avec quel argent ? Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier