Quelque 200 pays sont réunis depuis dimanche à Charm El-Cheikh, en Egypte, pour tenter de donner un nouveau souffle à la lutte contre le réchauffement climatique et ses impacts : inondations historiques au Pakistan, ouragans, incendies, sécheresses… Des catastrophes pour lesquelles les pays du Sud réclament désormais des dédommagements financiers. Cette question délicate des « pertes et dommages » a été ajoutée à l’ordre du jour des discussions, tandis qu’elle ne devait jusqu’alors faire l’objet que d’un « dialogue », prévu jusqu’en 2024. Si les dégâts liés au réchauffement frappent tous les territoires, ils affectent plus fortement les pays en développement, qui manquent de moyens pour y faire face. Or ce sont ces Etats qui sont les moins responsables du dérèglement climatique, puisqu’ils contribuent moins aux émissions. « Cette inclusion à l’agenda reflète un sens de la solidarité et de l’empathie pour la souffrance des victimes des catastrophes causées par le climat », a souligné Sameh Choukri, le ministre des affaires étrangères égyptien, qui préside la COP27.

Valérie Pécresse somme la RATP de revenir à 100 % de l’offre d’avant-Covid. La présidente de région pointe la détérioration du service « dans des proportions inacceptables ».

Meta prévoit un plan de licenciement massif, selon la presse américaine. Plusieurs milliers d’employés pourraient être affectés par un plan social du géant des réseaux sociaux.

Apple : hausse des cas de Covid-19 en Chine et retards de production d’iPhone. L’application drastique par la Chine d’une politique zéro Covid impacte fortement les usines.

Tennis : vainqueure de Sakkari, Caroline Garcia s’envole en finale du Masters WTA. La Lyonnaise peut rêver d’inscrire son nom au palmarès, dix-sept ans après Amélie Mauresmo.

Ligue 1 : Marseille s’impose face à Lyon et recolle au podium. Avec ce court succès (1-0) dans un match terne, les Phocéens mettent fin à une série de quatre rencontres sans victoire.

C’est un « coup supplémentaire porté à l’édifice qatari, qui semble vaciller de plus en plus », note Le Temps. « Entre boycott, controverses, annulations de fan-zones ou encore plaintes pour désastre environnemental », la Coupe du monde de football au Qatar a « une nouvelle fois fait parler d’elle avant même d’avoir commencé », remarque le quotidien suisse. Selon une enquête réalisée par le Sunday Times et le Bureau of Investigative Journalism diffusée dimanche, des journalistes, des personnalités du monde du sport, dont Michel Platini, et des dirigeants politiques ont été les cibles de hackeurs indiens, embauchés afin de protéger la réputation du Qatar. Ces personnalités ont été visées pour leurs enquêtes ou leurs prises de position critiques sur l’attribution et l’organisation de la compétition par l’émirat, qui doit débuter le 20 novembre. « Ces pirates du Net, connus également sous le nom de “hackeurs à louer”, opèrent à travers toute l’Inde », remarque le journal indien Mint. Selon l’enquête, le Qatar s’est tourné dès 2019 vers ce groupe indien par l’intermédiaire d’anciens officiers de police ou du renseignement britanniques.

Twitter demande à des employés licenciés de revenir. Des dizaines de salariés de l’entreprise ont été rappelés après avoir été remerciés vendredi avec la moitié des effectifs de la plate-forme, a rapporté dimanche la chaîne américaine Fox Business. Selon une information de l’agence Bloomberg, certains auraient été licenciés par erreur, et d’autres ont été congédiés avant que la direction ne se rende compte de l’importance de leur expertise pour construire les fonctionnalités envisagées par le nouveau patron, Elon Musk.

Les députés iraniens réclament la loi du talion contre les « émeutiers ». Dans un communiqué, 227 des 290 parlementaires ont demandé dimanche à tous les responsables du pays de punir les auteurs des « émeutes » qui secouent l’Iran depuis plusieurs semaines, « et tous ceux qui ont incité les émeutiers, y compris certains politiciens ». Selon L’Orient-Le Jour, de nouveaux rassemblements ont eu lieu dimanche dans « des universités en Iran et des régions kurdes du nord-ouest du pays », « malgré la répression du régime ».

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Malmö. Un observateur averti aurait dû voir les signes. Les mots « combat les racistes, les sociaux-démocrates et le patriarcat » soudain supprimés du profil Twitter de Romina Pourmokhtari. Et cette tribune où son nom a brillé par son absence. Elle appelait à voter contre la nomination au poste de premier ministre du conser­vateur Ulf Kristersson, artisan du rapprochement de la droite traditionnelle et du camp nationaliste aux élections législatives du 11 septembre. En mai 2020, la jeune femme avait pourtant tweeté : « Ulf Kristersson sans SD – absolument. Ulf Kristersson avec SD – non merci. » Comment expliquer ce revirement ? La réponse est arrivée le 18 octobre. A la surprise générale, Romina Pourmokhtari est devenue, à 26 ans, la plus jeune ministre de l’histoire de Suède. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Anne-Françoise Hivert

Ursula von der Leyen, Charles Michel et Josep Borrell se disputent le privilège de faire des annonces et de représenter l’Europe à l’étranger. Une analyse savoureuse de la guerre d’ego européenne signée El Mundo. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier