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logo lundi 31 octobre 2022
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Brésil : Lula élu président face à Bolsonaro au second tour
Brazilian president-elect for the leftist Workers Party (PT) Luiz Inacio Lula da Silva greets supporters at the Paulista avenue after winning the presidential run-off election, in Sao Paulo, Brazil, on October 30, 2022. Brazil's veteran leftist Luiz Inacio Lula da Silva was elected president Sunday by a hair's breadth, beating his far-right rival in a down-to-the-wire poll that split the country in two, election officials said. (Photo by CAIO GUATELLI / AFP)

L’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) a été élu, dimanche, à la tête du Brésil en battant de justesse le président sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, avec 50,9 % des suffrages contre 49,1 %, selon les résultats officiels. « Le Brésil a besoin de paix et d’unité », a déclaré le vainqueur plus tard dans la soirée. « Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie », a ajouté l’icône de la gauche dans son discours de victoire. « Aujourd’hui, nous disons au monde que le Brésil est de retour, il est trop grand pour être relégué à ce triste rôle de paria dans le monde », a-t-il affirmé, tout en plaidant pour « un Brésil égalitaire, un Brésil pour tous, dont la priorité est donnée aux personnes qui en ont le plus besoin ». « Notre engagement le plus urgent est d’éliminer à nouveau la faim » alors que 33 millions de Brésiliens sont en insécurité alimentaire, a-t-il souligné. La question est maintenant de savoir si le perdant va accepter le verdict des urnes.

Un pont suspendu s’effondre dans l’ouest de l’Inde, faisant au moins 130 morts. Situé dans le Gujarat, il venait de rouvrir après plus de six mois de travaux de rénovation.

L’otage franco-australien enlevé au Tchad a été libéré. L’homme, qui avait été enlevé vendredi après-midi, a été « mis en sécurité » et est en « bonne santé ».

Mégabassine de Sainte-Soline : Darmanin maintient plus de 1 000 gendarmes. Les organisateurs de la mobilisation contre le projet ont sectionné l’une des canalisations.

Une soixantaine de tombes dégradée dans le plus grand cimetière de Nîmes. Selon les premiers éléments de l’enquête, les motifs porteraient sur « un trafic de vol de bronze ».

Ligue 1 : Lyon poursuit sa remontée en battant Lille (1-0). La troisième marche du podium a été lâchée par Lorient au profit de Rennes, vainqueur de Montpellier (3-0).

Se curer le nez, une vaste affaire de primates

icon abonné Chronique Nathaniel Herzberg

Selon une étude conduite par une équipe internationale, pas moins de dix espèces de primates extraient leurs crottes de nez avant de, pourquoi pas, les manger. Dernier admis au club : l’aye-aye.

De retour au pouvoir, Lula face à un « large éventail de défis »
Brazilian former President (2003-2010) and candidate for the leftist Workers Party (PT) Luiz Inacio Lula da Silva gets into the car after a press conference in Sao Paulo, Brazil, on October 29, 2022. After a bitterly divisive campaign and inconclusive first-round vote, Brazil elects its next president in a cliffhanger runoff between far-right incumbent Jair Bolsonaro and veteran leftist Luiz Inacio Lula da Silva. (Photo by CARL DE SOUZA / AFP)

« Une mer de rouge, la couleur du Parti des travailleurs », a envahi l’avenue Paulista de Sao Paulo dimanche soir, décrit la BBC. Lula a été élu président du Brésil pour la troisième fois mais la marge avec son rival est la plus réduite de l’histoire, insiste le Rio Times. Comme le remarque le New York Times, « l’inquiétude demeure quant à la santé d’une des plus grandes démocraties du monde » puisque Jair Bolsonaro a critiqué la légitimité des institutions pendant des mois. « Lula a bénéficié d’un fort rejet de Bolsonaro », commente la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans O Globo, une tribune se félicite de sa victoire et d’un « Brésil qui respire à nouveau avec la fin de l’ère Bolsonaro ». Lula fait toutefois face à un « large éventail de défis », prévient La Tercera, citant l’inflation et les divisions du pays. Pour Clarin, « le pays n’est plus le même » qu’il y a dix ans lors de ses deux premiers mandats. Economiquement mais aussi politiquement. « Malgré son bilan de gouvernance, le bolsonarisme a consolidé sa place comme une option populaire à droite », constate Fohla de S. Paulo.

Trente-six millions de dollars pour des personnes accusées à tort du meurtre de Malcolm X. Muhammad Aziz et Khalil Islam ont passé injustement plus de vingt ans en prison pour le meurtre de Malcolm X en 1965, raconte le New York Daily News. Un juge avait annulé leur condamnation en 2021. La somme sera partagée à parts égales entre M. Aziz, 84 ans, et la famille de M. Islam, mort en 2009.

Un centre d’accueil pour migrants attaqué à Douvres. Un homme a jeté deux à trois engins incendiaires sur les locaux gérés par les services de l’immigration, blessant deux personnes. D’après le Times, citant des témoins, le suspect souriait au moment de son acte. La police l’a retrouvé dans une station-service proche, mort. Il aurait mis fin à ses jours.

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

En Argentine, un droit de visite pour les chiens de divorcés

Buenos Aires. Après quinze ans de vie commune, dont neuf ans mariés, Amorina Bascoy, 47 ans, et Emmanuel Medina, 42 ans, ont choisi de divorcer. Mais quid de Kiara et Popeye ? Le sort des deux chiens de 9 ans et 6 ans, choyés et adorés, témoins et fruits de l’ancien foyer, restait flou, en l’absence de règles juridiques claires. Le 26 septembre, la justice a tranché. Amorina Bascoy conserve la garde de Popeye et Emmanuel Medina celle de Kiara, tandis qu’un régime de garde large a été entériné, pouvant aller des visites au séjour alterné, une organisation que l’ancien couple est libre de déterminer au quotidien. Une décision inédite dans un pays où 80 % de la population possèdent un animal domestique. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Flora Genoux

En Ouganda, sur la trace des disparus du régime Museveni
FILE - Uganda's President Yoweri Museveni attends the state funeral of Kenya's former president Daniel Arap Moi in Nairobi, Kenya on Feb. 11, 2020. Uganda's President Yoweri Museveni fired his son Muhoozi Kainerugaba as commander of the nation's infantry forces Tuesday, Oct. 4, 2022 after the son tweeted an unprovoked threat to capture the capital of neighboring Kenya, drawing widespread concern in East Africa. (AP Photo/John Muchucha, File)

Les disparitions forcées, la torture et les centres de détention clandestins sont devenus pour le régime du président de l’Ouganda, Yoweri Museveni – au pouvoir depuis 1986 –, un moyen comme un autre de museler l’opposition et de mettre au pas tout un pays. Pourtant, rapporte la revue African Arguments, les familles laissées dans l’incertitude continuent de réclamer leur retour. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

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