Au cœur de la cinquième vague de Covid-19 en France, et alors que le variant Omicron en fait déjà craindre une sixième après les fêtes de fin d’année, la Haute Autorité de santé (HAS) a approuvé, lundi, la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans. L’autorité sanitaire recommande l’utilisation du vaccin de Pfizer « du fait de son efficacité contre les variants (…) et de son profil de tolérance satisfaisant ». Le gouvernement, qui envisage de commencer la vaccination dès ce mercredi, doit toutefois encore attendre l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, qui doit rendre « ses conclusions [mercredi] 22 décembre au matin », a expliqué le ministre de la santé, Olivier Véran. Depuis le 15 décembre, les enfants à risque peuvent déjà se faire vacciner contre le Covid-19, soit 360 000 enfants concernés. S’il vante l’efficacité de la vaccination sur cette tranche d’âge, le premier ministre, Jean Castex, a néanmoins insisté sur le fait qu’elle serait proposée « sur la base du volontariat », alors que de nombreux parents hésitent à franchir le pas pour leurs enfants.

Omicron devient largement majoritaire aux Etats-Unis. Le nouveau variant a représenté 73,2 % des nouvelles infections au Covid-19 la semaine dernière.

En Haïti, l’explosion d’un camion-citerne a fait au moins 90 morts. Le bilan du drame survenu mardi dernier s’est alourdi après les décès d’une dizaine de personnes.

Sciences Po Grenoble : un enseignant suspendu pour diffamation. Le professeur d’allemand avait accusé l’établissement d’être un institut de « rééducation politique ».

Europe 1 recrute Jacques Vendroux, voix historique du football à Radio France. Le journaliste quitte le groupe radiophonique public après cinquante-cinq ans sur les antennes.

Football : la FIFA fait un pas de plus vers une Coupe du monde tous les deux ans. Gianni Infantino, le président de l’instance, n’écarte pas un vote dans les prochains mois.

Rien ne va plus pour Joe Biden. Alors que le démocrate avait promis aux Américains de « faire revenir l’ordre à Washington » après quatre ans de présidence Trump, « la Maison Blanche termine l’année 2021 en étant confrontée à une confluence de crises », qui mettent « [la] présidence en péril », estime Politico. D’abord d’un point de vue sanitaire, avec le variant Omicron. Pour le Washington Post, Joe Biden a « actuellement peu de nouveaux outils à sa disposition ». Au-delà de la crise sanitaire, le locataire de la Maison Blanche est aussi confronté à une double crise économique et politique. En plus de faire face à une inflation galopante, le président américain a vu dimanche son ambitieux projet de réformes Build Back Better paralysé par le sénateur démocrate centriste Joe Manchin, qui a fait savoir qu’il ne donnerait pas sa voix décisive au plan. « Cela faisait des mois que Manchin disait que c’est ce qui allait se passer. Mais Washington – et tout particulièrement les démocrates – n’a pas voulu l’entendre », estime le magazine Time.

Une centaine de militaires américains ont eu une « activité extrémiste interdite » en 2021. Le ministère de la défense a annoncé lundi ce chiffre, en présentant de nouvelles directives pour lutter contre l’extrémisme, parmi lesquelles une formation accrue des militaires. Le nombre d’actes extrémistes parmi les militaires est en hausse, rapporte CNN, bien que le Pentagone affirme ne pas savoir « si ce résultat doit être attribué à une prise de conscience du problème ou à une réelle progression de l’extrémisme au sein de ses services ».

Egypte : cinq ans de prison pour Alaa Abdel-Fattah, figure de la révolte de 2011. Le militant des droits de l’homme, actuellement en détention provisoire, a été condamné lundi par un tribunal d’exception du Caire pour « diffusion de fausses informations », a annoncé sa sœur. « Le président Abdel Fattah Al-Sissi, qui a pris le pouvoir en 2014, a récemment tenté d’améliorer son image en matière de droits humains », souligne le New York Times. Mais les critiques estiment qu’il n’y a, en réalité, « pas eu de changement significatif ».

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

Phnom Penh. Un peu plus de cent ans après sa création, le site du Bokor est en plein chantier : l’ancienne « station climatérique » construite par l’administration coloniale française sur cette partie de l’immense plateau arboré et sauvage de Popokvil (« là où les nuages tournoient ») va se réincarner dans une de ces villes nouvelles dont le Cambodge d’aujourd’hui a le chic. Cette partie du parc national du roi Monivong a été intégrée en 2019 au vaste « plan pour le développement de Bokor City d’ici à 2035 », au grand dam des écologistes cambodgiens, plus souvent emprisonnés qu’écoutés. Lire la suite de l’article de notre correspondant, Brice Pedroletti

Une série turque en douze épisodes, disponible sur la plate-forme Netflix, se déroule dans les années 1950 à Istanbul. Elle met en avant des personnages de confession juive, une première dans ce pays musulman. Dans un article publié dans le journal de la communauté juive de Turquie, un critique de cinéma loue la justesse et la crédibilité historique de la série. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier