La crise politique au Soudan a atteint un nouveau palier, lundi. Plusieurs membres du gouvernement ainsi que des civils membres du conseil de souveraineté, l’organe qui chapeaute la transition dans le pays, ont été arrêtés. Parmi eux figure le premier ministre, Abdallah Hamdok, qui a appelé les Soudanais à descendre dans les rues pour « défendre la révolution » pacifiquement. « Des forces militaires » les ont emmenés vers une destination inconnue et les retiennent, selon le communiqué du ministère de l’information. De nombreuses voix internationales ont condamné ce coup d’Etat. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a réclamé la libération « immédiate » du premier ministre. Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir, mardi après-midi, une réunion d’urgence à huis clos. Washington a suspendu une aide de 700 millions de dollars consacrée à la transition démocratique. Pour la Russie, en revanche, ce putsch est « le résultat logique d’une politique ratée qui a été menée ces deux dernières années » par les autorités de transition.

Critiqué, Facebook engrange les profits. Mark Zuckerberg dénonce la « fausse image » donnée à son entreprise, qui a dégagé 9 milliards de dollars de bénéfices au troisième trimestre.

Tesla rejoint le club des entreprises valant plus de 1 000 milliards de dollars. Elon Musk, qui a gagné 25 milliards dans la journée de lundi, est l’homme le plus riche du monde.

Le vaccin de Moderna approuvé par l’AEM pour le rappel des plus de 18 ans. Spikevax est le deuxième rappel à recevoir le feu vert après le vaccin de Pfizer-BioNTech au début du mois.

Suspension des autorisations de chasses d’oiseaux par des techniques traditionnelles. Le juge des référés du Conseil d’Etat évoque « un doute sérieux quant à leur légalité ».

Suicide de Dinah, 14 ans : le parquet de Mulhouse ouvre une enquête pour harcèlement. L’adolescente avait confié son homosexualité à des jeunes filles côtoyées au collège.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a renoncé lundi à expulser les dix ambassadeurs occidentaux qui avaient réclamé d’une seule voix la libération de l’homme d’affaires Osman Kavala, figure de l’opposition. Le site panarabe Al-Monitor souligne que l’expulsion des diplomates aurait entraîné une rupture majeure « entre Ankara et ses plus proches partenaires commerciaux et militaires, dont les leaders rencontreront Erdogan le week-end prochain au sommet du G20 à Rome ». Le président turc, faisant preuve pour l’occasion d’une « rare humilité », s’est aussi « rendu compte que l’économie du pays allait s’effondrer » si la crise diplomatique s’aggravait, observe l’expert Soner Cagaptay dans les colonnes du New York Times. Mais pour le Financial Times, le mal est fait et la « crédibilité de la gouvernance économique de la Turquie sera longue à reconstruire ». En outre, « l’épisode met en évidence à quel point – alarmant – la politique turque est désormais suspendue aux caprices d’un dirigeant toujours plus autoritaire et erratique », ajoute le quotidien économique.

Nouvelle bataille syndicale en vue chez Amazon. Des employés d’un entrepôt Amazon de New York ont lancé lundi la procédure officielle de création d’un syndicat, en déposant auprès de l’agence locale du travail « quelque 2 000 signatures d’employés souhaitant se syndiquer », rapporte la radio NPR. L’agence doit encore étudier la validité des signatures, avant de se prononcer sur l’éventuelle tenue d’un vote. En avril, des employés de l’Alabama avaient obtenu la tenue d’un vote similaire mais les opposants l’avaient largement emporté.

Brésil : YouTube suspend Jair Bolsonaro pour une semaine. L’activité du président brésilien sur sa chaîne YouTube a été suspendue pour une semaine, dans la foulée du retrait d’une vidéo où il colportait une rumeur fantaisiste sur un lien supposé entre les vaccins anti-Covid et le sida. Il ne pourra pas publier de nouveau contenus pendant sept jours, mais ses anciennes vidéos resteront accessibles, souligne l’édition brésilienne d’El Pais. Facebook et Instagram ont également retiré la vidéo de leurs plates-formes.

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Bruxelles. Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne (UE) le 31 janvier 2020 à minuit. Depuis, l’Union Jack a disparu des frontons des bâtiments communautaires, les eurodéputés britanniques ont quitté les bancs du Parlement européen, la Commission fonctionne avec vingt-sept commissaires et, à la table du Conseil, le 10 Downing Street n’est plus représenté. Pourtant, au sein de ces trois institutions, tout se passe comme si le Brexit n’avait pas eu lieu. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Virginie Malingre

Il est urgent de formuler une stratégie énergétique entre nucléaire et renouvelables, comme le montre l’étude du RTE publiée ce 25 octobre alors qu’Emmanuel Macron a annoncé récemment que le pays va investir de nouveau dans l’atome. Ce choix se défend-il ? Deux quotidiens allemands, où l’arrêt du nucléaire est imminent, opposent leurs arguments. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier