La situation sur le front du Covid-19 en France « s’est considérablement améliorée », a déclaré Olivier Véran, jeudi. Avec 10 000 contaminations par jour, « nous sommes sur un rythme de réduction d’au moins 30 % en une semaine », a précisé le ministre de la santé, qui lie notamment cette amélioration « à la vaccination massive de la population française » et « à des outils précieux, comme le passe sanitaire ». Pour autant, « nous ne sommes pas encore dans une situation qui permet de réduire » les « mesures de contrôle de l’épidémie », dont fait partie ce document, a-t-il tempéré. Mercredi, Emmanuel Macron, revendiquant son « pragmatisme », s’est dit prêt à « lever le passe, là où le virus ne circule quasiment plus ». En Martinique, le confinement en vigueur sera assoupli à partir de lundi, a annoncé le préfet de l’île. La baisse des indicateurs permet « une adaptation du confinement » en plusieurs phases. Si les horaires du couvre-feu resteront inchangés, les déplacements seront élargis à un rayon de 10 kilomètres autour du domicile, et l’accès aux plages sera de nouveau autorisé.

Renault lance les négociations avec les syndicats pour un plan de restructuration. Le constructeur automobile vise 2 000 départs et 2 500 embauches d’ici à 2024.

Une hausse de salaire et une prime pour les sages-femmes à partir de janvier. Le ministère de la santé a en revanche écarté la création d’un statut sur-mesure.

Olivier Faure réélu à la tête du Parti socialiste. Ultra-favori à sa succession, il a largement battu Hélène Geoffroy, et sera officiellement réélu lors du congrès du parti ce week-end.

Mort à 81 ans de Clive Sinclair, pionnier de l’informatique. Parmi ses inventions révolutionnaires, figure la première calculatrice électronique portable en 1972.

Pierre Quiroga remporte la Solitaire du « Figaro ». Le skippeur de 29 ans s’impose pour la première fois dans la prestigieuse course par étapes à la voile, devant Xavier Macaire.

« Apoplectique. Prise de court. Délaissée. » La France ne manquait pas « d’adjectifs rageurs » pour exprimer son amertume, jeudi, au lendemain de l’annonce du pacte militaire entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, explique Politico. Pour Paris, « les Etats-Unis de Joe Biden restent trumpiens, l’Australie est déloyale, et le Royaume-Uni à ce point méprisable qu’il ne mérite même pas d’être mentionné », ajoute le site. Le New York Times estime que « le niveau de la colère française rappelle l’acrimonie entre Paris et Washington en 2003, au moment de la guerre en Irak, avec l’emploi d’un langage jamais vu depuis lors ». Les responsables français décrivent l’exclusion de la France du nouveau partenariat militaire « comme un moment-clé qui creusera encore le fossé toujours plus grand entre des alliés de longue date ». Le Sydney Morning Herald juge la stratégie du trio anglo-saxon, qui privilégie le long terme au détriment de sa relation avec la France, risquée. Car « Macron n’est pas encore parti. Et il aura la mémoire longue ».

La Cédéao sanctionne les auteurs du putsch en Guinée. Réunis à Accra, les quinze pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont décidé de « geler les avoirs financiers des auteurs du coup d’Etat en Guinée, et de leur imposer des interdictions de voyager », rapporte Al-Jazira. Ils ont par ailleurs donné « six mois » maximum aux putschistes, qui ont renversé le président Alpha Condé le 5 septembre dernier, pour organiser des élections.

Un hébergeur d’images pédophiles condamné à vingt-sept ans de prison. Le « plus grand pourvoyeur au monde d’images de violences pédophiles » a été condamné à vingt-sept ans de prison aux Etats-Unis, écrit The Independent. Eric Marques, 36 ans, avait été arrêté et incarcéré en Irlande en 2013 pour avoir hébergé 8,5 millions d’images pédophiles sur des dizaines de sites du « dark Web », la version clandestine d’Internet.

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Budapest. Les cartons ne sont pas encore totalement déballés, et les étudiants et leurs professeurs sont toujours perdus dans les gigantesques locaux de l’Université d’Europe centrale (CEU), située en plein cœur de Budapest. « Je suis désolée, je ne connais pas encore toutes les salles », s’excuse Kata Csato, une enseignante, en essayant de se retrouver dans le dédale de couloirs de cet établissement supérieur fondé et financé par le milliardaire américain George Soros, l’ennemi numéro un du premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban. Après la prise de contrôle de l’université de cinéma et de théâtre par un proche du gouvernement en 2020, soixante enseignants et une centaine d’étudiants ont créé leur propre structure. Lire la suite de l’article de notre correspondant, Jean-Baptiste Chastand

Avec le chef d’Etat d’extrême droite et ses partisans, le géant sud-américain a touché le fond, notamment lors de son affrontement avec la Cour suprême, la plus haute juridiction du pays. « Allons-nous longtemps rester à genoux ? », s’interroge une commentatrice du quotidien Folha de Sao Paulo. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier