La question va planer sur les hôpitaux, mardi, à la veille de l’application de l’obligation vaccinale pour le million de professionnels exerçant dans un établissement de santé : combien refuseront jusqu’au bout de se mettre en règle ? Du côté des autorités sanitaires, un discours de fermeté domine à l’approche de la date butoir. Tout récalcitrant sera suspendu sans salaire, et ce dès mercredi. Si une grande majorité des personnels sont vaccinés, les suspensions de soignants pourraient perturber le fonctionnement de certains services. Mais « l’hôpital ne sera pas à terre le 15 septembre », assure le professeur François René-Pruvot, à la tête de la CME-CHU, qui comptabilise une majorité de CHU au-dessus de 90 % de personnels à jour de leur obligation. Dans les rangs syndicaux, le discours est plus alarmiste. « Même s’il reste une infime partie de réfractaires, sans eux, nous n’arriverons plus à faire fonctionner l’hôpital », dit Christophe Prudhomme, de la CGT Santé, opposée à l’obligation vaccinale.

Ouverture du procès en appel du djihadiste Tyler Vilus. Cet ancien cadre français du groupe Etat islamique, condamné à trente ans de prison, a décrit le parcours qui l’a mené au djihad.

Eric Zemmour remplacé sur CNews par des éditorialistes ultra-conservateurs. Charlotte d’Ornellas, Mathieu Bock-Côté et Eugénie Bastié vont lui succéder.

En Norvège, la gauche revient au pouvoir. L’opposition emmenée par Jonas Gahr Store, probable futur premier ministre, remporte les législatives, et met fin à huit ans de règne de la droite.

Joe Biden en visite en Californie pour soutenir le gouverneur. Gavin Newsom est confronté à un référendum qui pourrait lui coûter son poste.

Euro de volley : la France éliminée par la République tchèque en huitièmes de finale. Les champions olympiques ont été sèchement battus (3-0), un mois après leur sacre à Tokyo.

Face à un Congrès très remonté, lundi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, « a vigoureusement défendu le retrait chaotique d’Afghanistan ». Il a « rejeté la faute » sur Donald Trump, affirmant que le président Joe Biden avait « hérité » d’un désastre en devenir, résume Politico. « Nous avons hérité d’une date butoir, nous n’avons pas hérité d’un plan », a-t-il lancé, en référence à la promesse du républicain de retirer toutes les troupes américaines avant le 1er mai dernier. Il a plus tard ajouté que l’administration Biden avait les mains liées par l’accord conclu par M. Trump avec les talibans. Le secrétaire d’Etat s’exprimait lors d’une audition que le Wall Street Journal qualifie de « combative » : « Les membres républicains [lui] ont dit qu’il devrait démissionner. Ils l’ont accusé, ainsi que l’administration Biden, d’avoir trahi les soldats américains, d’avoir manipulé le renseignement pour donner un pronostic trop optimiste sur la capacité du gouvernement et de l’armée afghans à repousser les talibans, et de s’être rendus aux [insurgés]. »

Apple répare une faille informatique liée au logiciel d’espionnage Pegasus. « Arrêtez tout et mettez tout de suite à jour votre iPhone avec iOS 14.8 », somme The Verge, avant de préciser : « votre Mac et votre Apple Watch aussi ». Cette nouvelle version corrige un bug qui, selon les chercheurs en sécurité de Citizen Lab, « a permis une installation “zéro-clic” (ce qui signifie que la cible n’a rien eu à faire pour être infectée) du logiciel espion Pegasus qui serait capable de voler des données, des mots de passe et d’activer le microphone ou la caméra d’un téléphone », détaille le média spécialisé.

Brève visite du premier ministre israélien en Egypte. Naftali Bennett « a reçu un accueil exceptionnel », lors de sa rencontre avec le président Abdel-Fattah Al-Sissi, lundi, à Charm El-Cheikh, et « commence sa relation avec l’Egypte du bon pied », estime Haaretz. Cette visite, qui avait lieu sur fond de relations tendues entre l’Egypte et les Etats-Unis, et de regain de violences dans les territoires palestiniens, « sert également les intérêts [du Caire], qui veut consolider son statut de médiateur pour parvenir à un arrangement à long terme entre Israël et le Hamas à Gaza », analyse le quotidien israélien.

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Abidjan. « Attention : un train peut en cacher un autre ». En contemplant les gravats de ce qui était encore il y a peu la maison familiale, Moussa Doumbia, 72 ans, doit penser à cet avertissement ferroviaire inscrit sur un panneau planté à quelques dizaines de mètres. Son père, Sediman Doumbia, commerçant, s’était installé là dans les années 1930, à proximité de la gare d’Anyama, une bourgade du nord de la capitale économique ivoirienne, pour faire acheminer par les rails et par la route de la noix de cola vers les territoires du Nord, qui deviendront, après les indépendances, le Burkina Faso et le Mali. Près d’un siècle plus tard, Moussa Doumbia marche sur les décombres de la maison qu’il a héritée de son père ; elle a été rasée par des bulldozers pour que passe le métro d’Abidjan. Lire la suite de l’article de notre correspondant Yassin Ciyow

En Basse-Saxe, le monde paysan s’estime aujourd’hui incompris des politiques. A l’approche des élections, il redoute particulièrement la montée en force du parti écologiste, selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung. « Encore plus de règles, encore plus d’accusations… Dieu nous en garde », soupire une agricultrice. Lire l’article dans Réveil Courrier