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logo jeudi 8 avril 2021
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Vaccin AstraZeneca : l’AEM admet des cas « très rares » de thrombose
A man seen through plastic sheets gets a bandaid applied on his arm by a member of the medical staff after getting an AstraZeneca vaccine at a vaccination center in Bucharest, Romania, Wednesday, April 7, 2021. British authorities recommended Wednesday that the AstraZeneca COVID-19 vaccine not be given to adults under 30 where possible because of strengthening evidence that the shot may be linked to rare blood clots, a recommendation that came as regulators both in the United Kingdom and the European Union emphasized that the benefits of receiving the vaccine continue to outweigh the risks for most people — even though the European Medicines Agency said it had found a "possible link" between the shot and the rare clots.(AP Photo/Vadim Ghirda)

L’Agence européenne des médicaments (AEM) a confirmé, mercredi, ce qu’avait annoncé l’un de ses experts dans la presse la veille : dans certains cas, – « très rares », a martelé Emer Cooke, la directrice exécutive de l’agence –, l’injection du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19 peut provoquer des caillots sanguins atypiques, associés à un niveau bas de plaquettes sanguines, susceptibles d’engager le pronostic vital. Mais « ses bénéfices restent largement supérieurs aux risques qu’il fait encourir », a-t-elle poursuivi. L’AEM n’est pas en mesure, à ce stade, de définir des facteurs de risques, – que ce soit l’âge, le genre ou les antécédents des patients –, et ne fait donc pas de recommandations spécifiques liées à l’usage du vaccin AstraZeneca. Les réactions en ordre dispersé des Européens ne font qu’entretenir la confusion dans l’esprit des citoyens. Certains pays restreignent son utilisation en fonction de l’âge ; d’autres suspendent totalement son usage. Mercredi soir, Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la santé, a plaidé pour « une approche européenne coordonnée ». Avec, pour l’instant, un succès relatif.

Covid-19 : Jair Bolsonaro rejette toujours le confinement au Brésil. Le président d’extrême droite reste ferme malgré une situation alarmante dans les hôpitaux.

Washington rétablit son aide aux Palestiniens. L’administration Biden a rappelé son attachement à la solution dite des deux Etats, alors qu’Israël se dit « déçu ».

Moins de 1 % des pères prennent un congé parental. C’est un constat d’échec puisqu’une réforme en vigueur depuis 2015 ambitionnait de porter ce taux à 25 %.

Paris veut étudier des quotas par zone pour les meublés touristiques. L’exécutif s’inspire de l’exemple de Barcelone, ville pionnière dans la régulation des plates-formes de location.

Ligue des champions : Paris fait un pas vers les demi-finales. Le PSG s’est imposé 3-2 chez le Bayern Munich, grâce à un doublé de Mbappé. Chelsea a également battu Porto (2-0).

Iran : le journaliste Mohammad Mosaed, tête de Turc du régime, forcé à l’exil

icon abonné Récit Ghazal Golshiri

Connu pour sa liberté de ton et ses enquêtes sur la corruption, ce reporter iranien a dû fuir Téhéran, en janvier, pour échapper aux condamnations des gardiens de la révolution. Il a passé la frontière avec la Turquie à pied pour trouver refuge à Ankara.

Brésil : la charge anticonfinement du président au pic de la pandémie
FILE PHOTO: Brazil's President Jair Bolsonaro looks on during a ceremony of delivering low-income residences at the Sao Sebastiao neighbourhood in Brasilia, Brazil April 5, 2021. REUTERS/Adriano Machado/File Photo

Au lendemain du pire bilan depuis le début de la pandémie, avec plus de 4 200 morts en 24 heures, le président brésilien, Jair Bolsonaro, s’en est de nouveau pris aux élus, gouverneurs et maires, qui s’efforcent de mettre en place des mesures de confinement et de distanciation, jugeant qu’ils « manquaient d’humanité ». Leur politique, a-t-il estimé mercredi, « appauvrit notre pays. Le chômage est un effet secondaire plus dommageable que le virus lui-même », rapporte O Globo. Le quotidien souligne l’emballement de la pandémie : les 4 000 morts sont survenus trois semaines seulement après un précédent record (3 000 morts en une journée) qui lui-même a été enregistré treize jours après le chiffre sans précédent de 2 000 décès. « C’est un Fukushima biologique », selon Miguel Nicolelis, un médecin brésilien, enseignant aux Etats-Unis, cité par The Guardian. Pour Miguel Lago, un expert sanitaire, directeur de l’Institut d’études en santé publique au Brésil, « la rhétorique anticonfinement de M. Bolsonaro a gagné », sur le plan politique.

Des Honduriens forcés à l’exode. Touchés par la pauvreté et la pandémie, des milliers de Honduriens ont aussi souffert des dégâts de deux violents ouragans à l’automne 2020. Le New York Times raconte la misère de ces familles, qui se résolvent à quitter le pays, dans l’espoir d’entrer aux Etats-Unis.

La Bavière se convertit au vaccin russe. Après la Hongrie, qui a commencé les injections, et la Slovaquie et l’Autriche, qui en ont acheté des millions de doses, le Land allemand de Bavière a décidé de commander le vaccin Spoutnik, le produit russe toujours en attente d’autorisation en Europe, explique Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Au Japon, les petits pas vers le mariage pour tous
Activists gather in front of parliament before they submit a petition in Tokyo Thursday, March 25, 2021. LGBTQ and other human rights activists submitted a petition with over 106,000 signatures to Japan's ruling party Thursday, calling for an LGBT equality law to be enacted before the Tokyo Games, saying Japan as host nation should live up to the Olympic charter banning gender and sexual discrimination. (Kyodo News via AP)

Tokyo. Au Japon, des juges semblent plus en phase avec leur époque que le législateur, sourd aux demandes de protection des couples homosexuels et de prévention de la discrimination dont ils sont victimes. Trois jugements sont révélateurs d’une évolution de la jurisprudence tant sur le plan de la reconnaissance des minorités sexuelles que de la question du mariage pour tous dans le dernier pays du G7 à ne pas reconnaître les unions homosexuelles. Lire l’article de notre correspondant, Philippe Pons

Avec la pandémie, le débat sur le revenu universel est relancé
People pass the red hearts on the COVID-19 Memorial Wall mourning those who have died, opposite the Houses of Parliament on the Embankment in London, Wednesday, April 7, 2021. Hearts are being painted onto the wall in memory of the many thousands of people who have died in the UK from coronavirus. (AP Photo/Kirsty Wigglesworth)

La pandémie, qui s’est accompagnée d’une explosion des dépenses publiques, a fait évoluer le débat sur l’Etat providence et remis au goût du jour l’idée d’une allocation de base. Si les divers dispositifs expérimentés ont donné des résultats intéressants, le principal obstacle à leur mise en œuvre à grande échelle reste celui du financement, estime The Economist. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

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