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Vendredi 21 janvier 2022
Présidentielle 2022
Bonsoir ! Tous les jours à 19 heures, la rédaction du « Monde » résume et décrypte dans votre boîte mail les dernières actualités de la présidentielle.

Le Conseil constitutionnel valide l’usage du passe vaccinal, sauf pour les meetings politiques

La décision était attendue, après deux semaines d’âpres débats à l’Assemblée nationale et au Sénat. Saisi par deux groupes de parlementaires d’opposition, le Conseil constitutionnel a finalement validé, vendredi après-midi, l’essentiel du projet de loi controversé transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Seule disposition qui se retrouve censurée : la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques de demander un passe vaccinal aux participants.

Cette disposition adoptée par les deux assemblées permettait aux organisateurs de réunions politiques, s’ils le souhaitaient, de demander un test ou un justificatif de vaccination aux participants. Mais la présentation de ces documents, contraire à l’esprit de la Constitution – qui protège de telles réunions –, ne pouvait pas être rendue obligatoire. Censurée, la disposition ne verra donc pas le jour. Cependant, comme l’a fait savoir l’institution dans son avis rendu vendredi, les organisateurs d’événements politiques pourront prendre « toutes mesures de précaution sanitaire utiles, telles que la limitation du nombre de participants, la distribution de masques ou l’aération des salles ».

Le passe vaccinal entrera donc en vigueur pour les personnes de 16 ans et plus lundi 24 janvier, comme l’a indiqué jeudi le premier ministre Jean Castex, lors d’une conférence de presse dévoilant le calendrier d’allégement des mesures sanitaires. Puisqu’elles sont validées par le Conseil constitutionnel, les dispositions relatives à la vérification d’identité lors de la présentation du passe dans les établissements recevant du public ou encore à l’instauration du passe vaccinal dans les transports interrégionaux entreront en vigueur telles que prévues dans le projet de loi.

Chaque vendredi, le dessinateur Aurel, habitué des colonnes du quotidien et de notre site Internet, s’invite dans la newsletter pour nous livrer son œil sur la campagne présidentielle. Cette semaine, retour sur l’abandon d’Arnaud Montebourg dans la course à l’Elysée, annoncé mercredi 19 janvier.

Lire aussi : Arnaud Montebourg acte l’échec de sa candidature à l’élection présidentielle

« L’accueillir ici est un symbole de mon soutien et de mon engagement total aux côtés de Valérie »

Laurent Wauquiez, vendredi, lors d’un déplacement avec Valérie Pécresse en Haute-Loire

Ce sont des retrouvailles face caméra qui étaient attendues chez Les Républicains (LR). La candidate du parti à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse, rendait en effet visite, vendredi, à Laurent Wauquiez dans son fief, en Haute-Loire, afin de marquer officiellement la fin de leurs désaccords passés. Lors de ce déplacement, ce dernier a assuré qu’il « serai[t] totalement engagé à ses côtés dans cette campagne ».

En juin 2019, la présidente de la région Ile-de-France avait claqué la porte de LR, alors sous la direction de M. Wauquiez, car elle était opposée à sa ligne jugée trop à droite. S’ils se sont rencontrés en privé, en décembre 2021, après la victoire de Valérie Pécresse au congrès, et que Laurent Wauquiez a affirmé publiquement son soutien à la candidate, ce dernier a par la suite brillé par son absence lors du début de campagne de Mme Pécresse.

Ce vendredi était donc l’occasion pour les deux ténors de LR de balayer ensemble les mauvais souvenirs. « L’accueillir ici est un symbole de mon soutien et de mon engagement total aux côtés de Valérie », a fait valoir le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui sera à la tête du comité de soutien des élus locaux de Valérie Pécresse pour la campagne présidentielle. La candidate à l’Elysée a, de son côté, salué « un grand président de région ».

Décryptages

Passe vaccinal : « Il y a encore peu de temps, une loi comme celle-ci nous aurait paru renversante »

Alors que la loi renforçant une nouvelle fois les restrictions sanitaires a été adoptée, des spécialistes du droit s’inquiètent de voir entrer dans le droit commun des mesures d’exception.

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Archive du « Monde » datée du 21 janvier 2017.

La sélection des archives

En janvier 2017, François Fillon cherche sa dynamique de campagne

Dans cette newsletter consacrée à l’actualité de la campagne électorale, nous allons également évoquer le passé en revenant chaque jour sur les moments marquants des dernières présidentielles à travers un article du « Monde ». Aujourd’hui, faisons un retour en arrière de cinq ans… le 21 janvier 2017.

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Partie de campagne sur le terrain. Eric Zemmour sera samedi 22 janvier dans les Alpes-Maritimes en compagnie de deux de ses nouveaux alliés, Guillaume Peltier (ancien membre des Républicains, LR) et Jérôme Rivière (eurodéputé du Rassemblement national), pour mettre en scène « l’union des droites ». Il tiendra un meeting à Cannes à 18 h 30. De son côté, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, organise un meeting samedi à 14 heures aux Docks de Paris, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Le même jour, Valérie Pécresse, candidate des Républicains, s’adressera aux forces centristes qui lui assureront leur soutien pour l’élection présidentielle (l’Union des démocrates et indépendants et les Centristes).

Rendez-vous télévisés. Dimanche, Jean-Luc Mélenchon sera sur BFM-TV à 19 heures, Valérie Pécresse sera l’invitée du « 20 heures » de TF1 tandis qu’Eric Zemmour et Yannick Jadot seront successivement sur le plateau de « C dans l’air » à 21 heures puis à 22 heures, sur France 5, pour un nouveau rendez-vous présidentiel afin de parler de leur vision de la France à l’international.

Jean-Marc Governatori candidat à l’élection présidentielle

Malgré sa lourde défaite lors de la primaire des écologistes (2,35 %), en septembre 2021, et son engagement à soutenir le gagnant de celle-ci, Jean-Marc Governatori a annoncé qu’il se lançait dans la course à l’Elysée, vendredi 21 janvier. Le centriste de 63 ans justifie cette décision par « la désunion incroyable de la gauche » et « la stratégie de Yannick Jadot et Europe Ecologie-Les Verts, qui plombent l’écologie politique ».

Le Rassemblement national tente de minimiser le ralliement d’un eurodéputé à Eric Zemmour

Jérôme Rivière, chef des députés RN au Parlement européen, désormais vice-président du parti Reconquête !, annonce d’autres transferts à venir. Le plus proche collaborateur du beau-frère de Marine Le Pen a lui aussi fait défection.

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Desperately seeking Valérie Pécresse

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