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Jeudi 20 janvier 2022
Présidentielle 2022
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Eric Zemmour engrange deux ralliements du Rassemblement national

Il y avait eu Jérôme Rivière mercredi, il y a eu Damien Rieu jeudi. En moins de vingt-quatre heures, ces deux ralliements sont venus étoffer l’équipe de campagne d’Eric Zemmour. Jusqu’alors, l’eurodéputé du Rassemblement national (RN) Jérôme Rivière était l’un des porte-parole de la campagne de Marine Le Pen et le chef de la délégation française au sein du groupe Identité et démocratie (ID, extrême droite nationaliste) au Parlement européen. Auprès du Parisien, mercredi 19 janvier, il avait jugé que « Marine Le Pen n’est pas en situation de gagner l’élection présidentielle ».

Damien Rieu avait été, lui, candidat RN aux élections départementales, en 2021, et il était le cofondateur de Génération identitaire, association que le ministère de l’intérieur a dissoute, en mars 2021, au motif qu’elle incitait à « la haine, la discrimination et la violence ». Il était l’attaché parlementaire de l’eurodéputé Philippe Olivier (ID).

En déplacement jeudi à Fréjus, dans le Var, Marine Le Pen n’a pas manqué d’agonir les deux transfuges, leur reprochant leur « duplicité ». « On fait ça sans prévenir la présidente du mouvement qui vous a fait élire. On ne prévient pas son député quand on est assistant. Je pense qu’en politique aussi on peut agir avec droiture », a-t-elle dit, tout en minimisant l’effet du départ de M. Rivière sur sa campagne : il avait « zéro impact politique au RN, donc je ne crois pas qu’il en ait en dehors », a-t-elle déclaré, évoquant une « aigreur » chez l’élu qui « espérait des postes au sein du RN que je considérais qu’il ne pouvait obtenir ».

A propos de M. Rieu, la candidate a commenté plus sobrement : « Que des gens, et c’est le cas de Damien Rieu, se sentent plus proches idéologiquement d’un candidat plutôt que d’un autre, dans mon esprit, ce n’est pas contestable, ce n’est pas critiquable. »

A man holds a placard reading in French "Go back to Ibiza ! And stay there !" as he takes part in a demonstration as part of a national day of strike called by French teachers and school staff unions to protest against the government's handling of the Covid-19 crisis in schools in Paris on January 20, 2022. - France's Education minister faced calls to resign on January 18, 2022 after regretting the "symbolism" of a holiday escape to Ibiza, where he announced a strict Covid testing protocol for students that sparked a fierce backlash from teachers. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

JULIEN DE ROSA/AFP

Une semaine après celle du 13 janvier, la nouvelle journée de grève dans l’éducation a été beaucoup moins suivie, jeudi, avec seulement 1,15 % de grévistes dans le premier degré et 2,18 % dans le second, selon le ministère de l’éducation. Une semaine plus tôt, les taux étaient, respectivement, de 38 % et de 24 %. La révélation des vacances à Ibiza du ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, lieu depuis lequel il a finalisé le protocole sanitaire dans les écoles pour la rentrée de janvier, n’a pas suffi à coaliser de nouveau les personnels de l’éducation. Entre-temps, le front syndical s’est effrité, avec des divergences entre les organisations quant aux formes de la mobilisation.

Au Parti socialiste, « nous n’avons pas assez travaillé »

Carole Delga, jeudi, sur le plateau de Public Sénat

La présidente de la région Occitanie, Carole Delga (Parti socialiste), a reconnu, jeudi sur Public Sénat, que sa formation politique n’avait « pas assez travaillé » pour préparer l’élection présidentielle. « Nous avons tous une responsabilité », a-t-elle ajouté, incluant dans cette critique Bernard Cazeneuve, ancien ministre de François Hollande, qui avait le premier dressé ce constat sur Franceinfo, mercredi. Pour elle, le sabordage de la candidature d’Arnaud Montebourg était « inéluctable », tandis que Christiane Taubira n’apporte « pas de capacité d’union ». Dans ce paysage, « la seule qui a la stature, c’est Anne Hidalgo ». Au sujet de la Primaire populaire, dont Mme Delga soutenait au départ le principe, elle a fait part de son « regret » : « On va voter pour des visages, sans connaître le projet de société ? »

Archive du « Monde », le 20 janvier 1988.

La sélection des archives

En 1988, « Mitterrand candidat sans le dire »

Dans cette newsletter consacrée à l’actualité de la campagne électorale, nous allons également évoquer le passé en revenant chaque jour sur les moments marquants des dernières présidentielles à travers un article du « Monde ». Aujourd’hui, faisons un retour en arrière de trente-quatre ans… le 20 janvier 1988.

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Décision. Le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision sur le passe vaccinal, que l’Assemblée a adopté dimanche dans le cadre du projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire ». Soixante députés d’opposition l’avaient saisi, emmenés par La France insoumise. Une soixantaine de sénateurs ont également saisi le Conseil.

Discussion. Après avoir entendu Vincent Bolloré – notamment sur ses liens avec Eric Zemmour – et Bernard Arnault, la commission d’enquête du Sénat sur la concentration dans les médias poursuit ses auditions, avec Edwy Plenel (Mediapart), Eric Fottorino (cofondateur du Un Hebdo), Nicolas Beytout (fondateur de L’Opinion) et Isabelle Roberts (Les Jours).

« Vouloir repartir pour un nouveau round nucléaire engage très lourdement notre avenir »

Corinne Lepage

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Parcoursup, sujet clivant de la campagne présidentielle

Alors que commencent les inscriptions, jeudi 20 janvier, sur la plate-forme d’affectation dans l’enseignement supérieur, tour d’horizon des positions des candidats sur ce dispositif qui génère beaucoup d’angoisse chez les lycéens.

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Emmanuel Macron’s European Card

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