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Vendredi 14 janvier 2022
Présidentielle 2022
Bonsoir ! Tous les jours à 19 heures, la rédaction du « Monde » résume et décrypte dans votre boîte mail les dernières actualités de la présidentielle.

Marine Le Pen à l’offensive sur les éoliennes et Eric Zemmour

Haro sur les éoliennes… et sur Eric Zemmour. A moins de trois mois de l’élection présidentielle, Marine Le Pen s’est montrée offensive cette semaine en haussant le ton contre son concurrent d’extrême droite tout en déroulant son programme, notamment vendredi sur l’environnement. La candidate du Rassemblement national (RN) s’est rendue à Erquy, dans les Côtes-d’Armor, vendredi, pour entendre la colère de pêcheurs opposés à la construction de 62 éoliennes de 200 mètres de haut, à 16 kilomètres des côtes.

Elle a promis d’« arrêter » le projet si elle est élue et a même réitéré sa volonté de cesser « le développement de tous les projets d’éoliennes en mer, mais aussi à terre ». A la place de l’éolien, qu’elle qualifie de « plus grande escroquerie du siècle », Mme Le Pen préfère défendre le nucléaire. A l’offensive sur les sujets environnementaux, la candidate du RN l’a donc également été cette semaine contre le polémiste, qui lui a répondu par médias interposés. Depuis le ralliement à M. Zemmour de l’ex-numéro deux du parti Les Républicains (LR) Guillaume Peltier, dimanche 9 janvier, elle a en tout cas intensifié ses critiques.

« Est-ce qu’[Eric Zemmour] a l’ambition d’être au second tour, ce que je ne crois pas, ou est-ce qu’en réalité il sert de marchepied pour permettre à Valérie Pécresse d’être au second tour à la place de Marine Le Pen ? », a ainsi interrogé la candidate du RN, mercredi. De son côté, l’essayiste d’extrême droite a taxé Mme Le Pen d’« Arlette Laguiller de la droite nationale » avec une « candidature de routine », mercredi soir sur BFM-TV. Alors que la candidate du RN accuse Mme Pécresse de laisser des élus LR parrainer Eric Zemmour pour diviser l’extrême droite, ce dernier a répliqué : « Peut-être que Mme Le Pen a l’habitude de ce genre de combines politiciennes, moi, c’est pas mon truc. » Au milieu de ces attaques, le maire de Béziers, Robert Ménard, a tenté de calmer le jeu en appelant à l’union des deux candidats d’extrême droite. « Je ne les comprends pas », a-t-il lancé, presque désabusé, jeudi, sur Europe 1.

Lire notre analyse : Immigration et « identité nationale », deux projets parallèles à l’extrême droite

Le dessinateur Aurel, habitué des colonnes du quotidien et de notre site Internet, s’invite dans la newsletter d’aujourd’hui – et y reviendra chaque vendredi pendant la campagne présidentielle. Cette semaine, retour sur les vœux d’Eric Zemmour à la presse.

Lire l’article : Eric Zemmour critique les journalistes, professionnels « les plus détestés de France »

« Je ne suis pas parfait, je fais des erreurs »

Jean-Michel Blanquer, vendredi, sur Franceinfo

Bousculé depuis plusieurs jours par la colère d’une partie des personnels de l’éducation nationale et des parents d’élèves, mobilisés hier contre le protocole sanitaire à l’école, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait son mea culpa sur Franceinfo, vendredi matin.

« Je ne suis pas parfait. Je fais des erreurs. Je crois que c’est le propre de l’être humain, et cela m’arrive évidemment. Je n’ai aucun problème à dire que je suis désolé de certaines choses, mais c’est important aussi de ne pas être dans des logiques de cristallisation excessive sur une personne », a déclaré M. Blanquer au lendemain des manifestations qui ont rassemblé près de 80 000 personnes en France. Jeudi soir, c’est le premier ministre, Jean Castex, qui a mené les discussions engagées avec les syndicats d’enseignants.

Lire notre enquête : Jean-Michel Blanquer, un ministre de l’éducation pris dans la tempête Omicron

Election présidentielle 2022 : choisir son président en donnant un avis à chaque candidat, une expérience démocratique

Selon ses promoteurs, ce mode de scrutin, que la Primaire populaire va employer fin janvier, est supposé mieux exprimer les opinions des électeurs et éviter les « effets pervers » du scrutin uninominal.

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Archive du « Monde » daté du 14 janvier 2002.

La sélection des archives

Avant la présidentielle de 2002, les sondeurs relativisent les résultats de leurs études

Dans cette newsletter consacrée à l’actualité de la campagne électorale, nous allons également évoquer le passé, en revenant chaque jour sur les moments marquants des dernières présidentielles à travers un article du « Monde ». Aujourd’hui, faisons un retour en arrière de vingt ans… le 14 janvier 2002.

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Eclaircissements. Cela risque encore de bouger à gauche ce week-end. Après avoir déclaré qu’elle « envisageait » de se présenter à l’élection présidentielle le 17 décembre 2021, l’ex-ministre de la justice Christiane Taubira devrait mettre fin au suspense samedi. Elle donne rendez-vous à Lyon, à 11 heures, pour une déclaration. Si les réactions de la socialiste Anne Hidalgo, de l’écologiste Yannick Jadot, du communiste Fabien Roussel, et de l’« insoumis » Jean-Luc Mélenchon à cette nouvelle candidature à gauche sont assez prévisibles, celle de l’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, sera davantage à scruter. Le candidat de « La Remontada », dont la campagne n’a jamais décollé, rejoindra-t-il Christiane Taubira ?

Règles du jeu. Toujours samedi, à 14 heures, cela sera au tour de la Primaire populaire de présenter les candidats et les modalités du vote d’investiture qui se tiendra du 27 au 30 janvier. A la date du 10 janvier, 300 000 personnes ont soutenu cette initiative citoyenne et 110 000 d’entre elles ont confirmé leur inscription au scrutin en communiquant leur numéro de carte bancaire française et un numéro de téléphone portable. Le vote sera néanmoins gratuit, promettent les organisateurs.

Retour vers le futur. Espérant réitérer son « coup » de la dernière présidentielle, Jean-Luc Mélenchon donne rendez-vous dimanche après-midi au parc Exponantes de Nantes pour son premier grand meeting « immersif et olfactif ». Aidée par la société Videlio et le scénographe David Mathias, La France insoumise a vu les choses en grand : une structure de quatre murs d’une largeur de 50 mètres et un plafond composés d’écrans doivent permettre la diffusion d’images à 360 degrés pour les 3 000 personnes du public. Un dispositif diffusant des odeurs complétera l’innovation technique.

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