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logo vendredi 26 juin 2020
Bonjour, bienvenue dans votre lettre hebdomadaire sur les débats et la vie des idées

Enquête

« Racisé », « racisme d’Etat », « décolonial », « privilège blanc » : les mots neufs de l’antiracisme

Les notions de référence des collectifs politiques apparus dans les années 2000 et luttant contre les discriminations raciales ne sont plus celles ­ des années 1990. Ces mouvements ­insistent sur le poids de l’héritage ­colonial et sur le caractère « systémique » des discriminations.

Collectif

Tribune

« L’Occident est imparfait et à parfaire, il n’est pas à détruire »

L’antiracisme ne doit pas devenir « un acte de vandalisme », juge l’écrivain Kamel Daoud dans une tribune au « Monde ». A vouloir juger l’Occident coupable de tout, on risque de donner naissance à une « barbarie de revanche ».

Kamel Daoud

Tribune

Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé »

Face à la « passion justicière » de certains, les historiens Jean-Noël Jeanneney, Mona Ozouf, Maurice Sartre, Annie Sartre et Michel Winock appellent à « fonder une culture partagée propice aux combats futurs ».

Collectif

Tribune

« Ce qui dérange, c’est le profil de ceux qui demandent le déplacement des statues de Colbert »

Selon l’écrivaine Léonora Miano, satisfaire la demande de citoyens « devenus français en raison d’un crime contre l’humanité », l’esclavage colonial, ne ferait pas pour autant disparaître Jean-Baptiste Colbert des livres d’histoire.

Léonora Miano

Tribune

Louis-Georges Tin : « Comment faire France lorsque les héros des uns sont les bourreaux des autres ? »

Il ne s’agit pas d’effacer l’histoire. Les esclavagistes et les auteurs de massacres coloniaux doivent être enseignés mais non pas glorifiés, relève dans une tribune au « Monde » le président d’honneur du CRAN, soulignant le rôle des acteurs locaux pour identifier les noms posant problème et proposer des solutions.

Louis-Georges Tin

Tribune

Etienne Balibar, Sandra Laugier, Achille Mbembe… : « Emmanuel Macron engage le combat non pas contre le racisme, mais contre l’antiracisme »

Au « désordre » associé aux mobilisations antiracistes, le président de la République oppose « l’ordre républicain » représenté par la police, s’alarment quatorze intellectuels dans une tribune au « Monde ».

Collectif

Tribune

« Colbert n’est pas l’auteur principal du Code noir, ni le maître-penseur de l’esclavage français »

Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV et bâtisseur de l’Etat centralisé, n’a ni créé la traite française, ni les plantations rappelle, dans une tribune au « Monde », l’historien américain Jacob Soll, un de ses plus grands spécialistes.

Jacob Soll

Tribune

« Cessons d’opposer les principes républicains à la statistique ethnique »

Loin de saper le principe de l’égalité de traitement, la statistique ethnique permet de se confronter à la réalité afin de promouvoir les idéaux républicains, estime, dans une tribune au « Monde », le professeur au Collège de France François Héran, en réponse à une tribune du démographe Hervé Le Bras.

François Héran

Tribune

Cisjordanie : « Agir au plus vite pour qu’Israël renonce à ce projet d’annexion »

Des personnalités de premier plan, parmi lesquelles Anne Sinclair, Benjamin Stora et Bernard-Henri Lévy, ainsi qu’une cinquantaine d’organisations juives mondiales s’élèvent, dans une tribune au « Monde », contre la politique menée par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Collectif

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Le tyranneau parvenu de Damas

Jacques Chirac fut le seul chef d’Etat occidental à se rendre aux funérailles du dictateur syrien Hafez El Assad, le 13 juin 2000. Dans une tribune publiée onze jours plus tard dans le Monde, l’écrivain et journaliste Daniel Rondeau s’indigne de l’initiative alors que le président français auparavant avait dit « qu’il ne voulait pas se ranger dans le camp de ceux qui prêchent le cynisme et l’absence de mémoire comme instruments de leur politique ». «Tout au moins l’a-t-il montré par deux fois dès son arrivée au pouvoir, à propos de la Bosnie et de la responsabilité de l’Etat dans les crimes de Vichy. (...) Cest pourtant le même homme qui s’en est allé en solitaire à Damas saluer la dépouille d’Hafez El Assad » regrette Daniel Rondeau rappelant la longue liste de crimes de celui qu’il appelle «Assad, le tyranneau parvenu ». Et d’insister : «Le président français a donc décidé, comme François Mitterrand, dont il n’avait d’ailleurs pas contesté la politique, de pardonner aux péchés d’Assad au nom, j’imagine, de la religion des faits. Triste et vaine religion. »

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