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logo vendredi 31 janvier 2020
Bonjour, bienvenue dans votre lettre hebdomadaire sur les débats et la vie des idées

Enquête

De la pédophilie à la pédocriminalité, comment les agressions sexuelles sur mineurs sont devenues le mal absolu

L’agresseur sexuel d’enfants a longtemps bénéficié d’une grande tolérance sociale. La sensibilité démocratique, l’attention à l’enfant, l’égalité hommes-femmes ont progressivement mis fin, aux XIXe et XXe siècles, à cette indifférence.

Anne Chemin

Portrait

Anand Menon, le sphinx du Brexit

Ce professeur de politique européenne et fils d’immigré indien dirige depuis 2015 « UK in a changing Europe » (UKCE), le réseau public d’universitaires censé fournir une « expertise impartiale » sur le divorce d’avec l’Union européenne. Un pari réussi.

Philippe Bernard

En Russie, la mémoire historique transformée en outil de propagande

Le passé, et notamment la seconde guerre mondiale, est de plus en plus instrumentalisé par Vladimir Poutine, pour qui l’histoire ne peut être lue qu’au prisme de la grandeur nationale et de l’opposition à l’Occident.

Benoît Vitkine

Entretien

Brexit : « Le Royaume-Uni quitte le convoi au moment où l’Europe arrive dans des eaux dangereuses »

L’historien Ian Kershaw, qui publie « L’Age global. L’Europe, de 1950 à nos jours », s’inquiète de la sortie du Royaume-Uni de l’UE à l’heure où « la montée d’un national-populisme dans tous les pays membres menace les fondements mêmes de la démocratie ».

Propos recueillis par Marc Semo

Tribune

Brexit : « Les Britanniques ne sont pas européens »

Dans une tribune au « Monde », Kevin O’Rourke, historien et économiste anglo-irlandais, constate que la réalisation du Brexit, le 31 janvier, est la seule certitude. Ensuite, les Britanniques vont-ils honorer leurs engagements vis-à-vis de l’Irlande du Nord ? Y aura-t-il un accord de libre-échange avec l’UE ? Avec Donald Trump ? Rien n’est moins sûr.

Tribune

Cybercoercition : un nouveau défi stratégique

Face aux cyberattaques, la France doit se doter d’une capacité de dissuasion autonome, écrivent Bernard Barbier, (ex-DT de la DGSE), Edouard Guillaud (ex-CEMA) et Jean-Louis Gergorin (ex-Quai d’Orsay).

Collectif

Chronique

Jean Pisani-Ferry : « Ce qu’il faut à l’UE après le Brexit, c’est que l’Angleterre l’aiguillonne, la stimule »

Si le premier ministre britannique Boris Johnson parvenait à négocier des accords qui soient en avance sur le système communautaire, ce serait un défi sérieux pour les Vingt-Sept, détaille l’économiste dans sa chronique.

Jean Pisani-Ferry

Tribune

Nuit des idées 2020 : « Il y a déjà des mondes sans oiseaux », selon Vinciane Despret

La disparition des oiseaux signifierait aussi celle d’une infinité d’êtres vivants. Le cauchemar d’un « printemps silencieux » pourrait devenir réalité, explique la philosophe et éthologue, dans une tribune au « Monde ».

Vinciane Despret

Tribune

Nuit des idées 2020 : « Vivre avec des machines émotionnelles », selon Laurence Devillers

Nous tissons des liens avec l’intelligence artificielle et ses objets qui simulent les émotions, analyse la spécialiste de l’informatique affective.

Laurence Devillers

Contactez-nous

Pour proposer une tribune au Monde, écrivez-nous à opinions@lemonde.fr

Chercheur spécialiste des questions de santé, Thomas Bollyky souligne dans un article de Foreign Affairs, à quel point ce sujet est l’un des meilleurs indicateurs de l’état d’une démocratie. Plus la population est en bonne forme, mieux se porte la démocratie, explique-t-il à la lumière de différentes données. A l’inverse, la dégradation de l’un et de l’autre entraîne le pays dans un cercle vicieux, car la hausse du taux de morbidité s’accompagne d’une augmentation de la méfiance envers les institutions. Thomas Bollyky s’inquiète : c’est justement ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis.

A lire dans Foreign Affairs

retour des vieux démons autrichiens

Pour la première fois depuis la guerre l’extrême droite entrait dans un gouvernement européen et de surcroît pas n’importe lequel : l’Autriche. Dans un article publié le 6 février 2000 dans Le Monde, la grande romancière Elfriede Jelinek s’indignait de l’alliance des conservateurs avec le FPÖ, le parti libéral, qui malgré son nom s’assumait comme xénophobe et populiste. « En s’acoquinant avec les aventuriers politiques du FPÖ, les conservateurs s’imaginent réaliser un coup de force, mais c’est un vœu pieux, l’extrême droite ne se laisse pas maîtriser. Alors qu’ils croient contrôler, maîtriser, ils sont déjà emportés, livrés à la merci de leur nouveau partenaire » écrivait Elfriede Jelinek ironisant sur son pays qui s’est posé depuis 1945 en première victime nazisme refusant tout examen de conscience.

Ouvrir le document : Innocente Autriche…