Voir dans un navigateur
Pour être sûr(e) de recevoir la newsletter, ajoutez newsletters@redaction.lemonde.fr à votre carnet d'adresses.
logo vendredi 2 septembre 2022
Bonjour, bienvenue dans votre brief du matin
L’intégrité de la centrale de Zaporijia a été violée, selon l’AIEA
IAEA Director General Rafael Mariano Grossi and fellow officials try to negotiate access to Zaporizhzhia nuclear power plant amid Russia's invasion of Ukraine, in Zaporizhzhia region, Ukraine, in this handout image released September 1, 2022. International Atomic Energy Agency (IAEA) /Handout via REUTERS THIS IMAGE HAS BEEN SUPPLIED BY A THIRD PARTY. MANDATORY CREDIT.

« Nous avons accompli quelque chose de très important aujourd’hui. (…) Faites savoir au monde que l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique] reste à Zaporijia », a déclaré jeudi le directeur de l’organisation, selon une vidéo publiée par le média russe RIA Novosti. A l’issue de la première journée d’inspection de la centrale nucléaire occupée par les forces russes, Rafael Mariano Grossi a constaté que « l’intégrité physique de la centrale a été violée à plusieurs reprises ». Cela « ne peut pas continuer », a-t-il ajouté à son retour dans le territoire contrôlé par Kiev. Une partie de la mission d’experts de l’AIEA va rester jusqu’à « dimanche ou lundi pour continuer l’évaluation » de la centrale. Rafael Mariano Grossi, qui mène l’équipe de quatorze inspecteurs, avait expliqué mercredi son intention d’installer une « présence permanente » sur le site. Dans son message vidéo quotidien, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a cependant estimé que la mission de l’AIEA n’allait pas assez loin, appelant à la démilitarisation de la zone.

Ségolène Royal met en doute les crimes de guerre commis en Ukraine. L’ex-ministre a dénoncé sur BFM-TV jeudi une « propagande de guerre par la peur » menée par Zelensky.

Joe Biden dénonce « l’extrémisme » de Donald Trump. Dans un discours d’une virulence rare, jeudi, à Philadelphie, le président américain a fustigé les partisans de son prédécesseur.

Angola : l’opposition conteste le résultat des législatives devant la justice. Le parti au pouvoir a obtenu 51,17 % lors des législatives du 24 août. L’Unita a déposé un recours.

Le bouclier tarifaire a réduit de moitié l’impact de la flambée des prix de l’énergie en France. Ces mesures ont permis de réduire la hausse des prix d’environ 3 points.

Euro 2022 de basket : les Bleus se compliquent la tâche d’entrée. L’équipe de France a manqué ses débuts, s’inclinant 63-76 face à l’Allemagne.

Aurelie, aide soignante s’entretient par téléphone pour trouver une place pour un des patients des urgences du Centre Hospitalier d’Argenteuil.
Un été aux urgences de l’hôpital d’Argenteuil

icon abonné Reportage Véronique Chocron

Alors que l’hôpital public traverse une crise marquée par une pénurie de soignants et la saturation des services d’urgence, « Le Monde » s’est rendu à plusieurs reprises cet été au centre hospitalier d’Argenteuil, l’un des établissements de la région parisienne qui enregistre le plus de passages aux urgences.

Répression des Ouïgours : la pression sur la Chine s’accentue
FILE - A security guard watches from a tower around a detention facility in Yarkent County in northwestern China's Xinjiang Uyghur Autonomous Region on March 21, 2021. China has responded furiously to a United Nations report on alleged human rights abuses in its northwestern Xinjiang region targeting Uyghurs and other mainly Muslim ethnic minorities. (AP Photo/Ng Han Guan, File)

Désormais, « personne ne peut dire qu’il ignore » ce que la Chine fait subir aux Ouïgours dans le Xinjiang, titre le Guardian dans son éditorial de jeudi, à la suite de la publication, la veille, d’un rapport de l’ONU évoquant de possibles « crimes contre l’humanité » dans cette province à majorité musulmane à l’ouest du pays. La chaîne d’information qatarie Al-Jazira énumère les réactions occidentales scandalisées, comme celles du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, ou du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, qui « exige que les autorités chinoises rendent des comptes ». Mais nulle réaction officielle dans le monde musulman. Et pour cause : il n’y en a pas eu. S’il ne s’illusionne pas sur la volonté des dirigeants chinois de ne « pas perdre la face » en « continuant à batailler contre ce rapport », un responsable belge d’Amnesty International, interviewé par le quotidien Le Soir, espère toutefois que « sur le fond, ils vont peut-être adoucir [leur] politique », et appelle à « maintenir la pression » sur Pékin.

Argentine : trois patients morts d’une mystérieuse pneumonie. Ayant jusqu’ici touché neuf personnes dans une clinique privée du nord-ouest du pays, ces infections ne sont pas dues au Covid-19 ou à la grippe, selon le ministère de la santé argentin, qui conduit une enquête approfondie. D’après un expert interviewé par le quotidien local La Gaceta de Tucuman, « il ne s’agirait pas d’une maladie contagieuse ».

Vladimir Poutine n’assistera pas aux funérailles de Mikhaïl Gorbatchev. « L’emploi du temps du président ne lui permettra pas d’être » à l’enterrement du dernier dirigeant de l’Union soviétique samedi 3 septembre, a déclaré le porte-parole du Kremlin, cité par le site d’informations américain Axios. Ce ne seront en outre pas des funérailles d’Etat.

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

Au Liban, les plages publiques en voie de disparition
Jamal Haidous stands on rocks at a public beach in Damour, south of Beirut, Lebanon, Saturday, July 30, 2022.

Beyrouth. Un mur puis un grillage plongeant dans la mer font office de frontière entre deux mondes sur la côte de Damour, à 20 kilomètres au sud de Beyrouth. L’asymétrie saute aux yeux : au sud de la clôture, une plage publique réduite à la portion congrue et à l’état sauvage, jonchée de détritus ; au nord, une longue étendue de sable propre avec son enfilade de transats et de bungalows, où l’accès à la mer se paie. « L’eau est la même des deux côtés, elle est belle », objecte Jamal Haïdous, tandis que ses deux petits-enfants s’éclaboussent sur la partie publique. C’est toutefois la grave crise économique qui l’a conduit ici : « On n’a plus les moyens de payer pour aller comme avant dans un établissement privé », explique cet homme qui travaillait au Congo jusqu’en 2020. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Laure Stephan

Pénuries, émeutes : le prix social de l’inflation se paie déjà en Afrique
A woman sits beneath fish skins hung up to dry at a market in Kisumu, western Kenya Saturday, Aug. 13, 2022. Vote-tallying in Kenya's close presidential election isn't moving fast enough, the electoral commission chair said Friday. (AP Photo/Brian Inganga)

Alors que de nombreux pays africains souffrent d’une inflation galopante, les médias africains s’inquiètent ouvertement de graves troubles sociaux. Des manifestations meurtrières semblent déjà leur donner raison, avec, pour arrière-plan, une forte instabilité économique. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

Contenus sponsorisés par Outbrain