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logo lundi 29 août 2022
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Avec Artemis-1, les Etats-Unis visent à nouveau la Lune
The Orion capsule for the Artemis III mission is seen inside the Operations and Checkout Building (O&C) at the Kennedy Space Center in Cape Canaveral, Florida, on August 28, 2022. Fifty years after the last Apollo mission, the Artemis program is poised to take up the baton of lunar exploration with a test launch on August 29 of NASA's most powerful rocket ever. It will propel the Orion crew capsule into orbit around the Moon. The spacecraft will remain in space for 42 days before returning to Earth. (Photo by CHANDAN KHANNA / AFP)

Le compte à rebours est prévu pour ce lundi. Sans astronautes à bord, cette nouvelle mission a pour objectif principal de tester tous les systèmes nécessaires à un aller-retour Terre-Lune. Un demi-siècle après la fin du programme Apollo, en 1972, les Etats-Unis s’apprêtent à repartir vers le satellite naturel de la Terre et Artemis-1 constitue la première étape de ce retour. Ce ne sera pas encore l’heure du grand spectacle puisque cette mission, qui s’envolera du Centre spatial Kennedy (Floride), s’effectuera sans équipage. Se contentant de faire le tour de la Lune puis de revenir, Artemis-1 doit tester tous les systèmes nécessaires à un aller-retour Terre-Lune. En cas de succès, la NASA embraiera sur Artemis-2 – premier vol habité, sans atterrissage sur la Lune, prévu pour 2024 – et surtout Artemis-3, en 2025, où deux astronautes, dont une femme, poseront le pied sur notre satellite. A l’inverse, un échec plongerait le programme lunaire dans une crise digne de celles qui ont suivi la destruction en vol des navettes Challenger, en 1986, et Columbia, en 2003.

Venezuela et Colombie renouent leurs relations diplomatiques rompues depuis 2019. Le président colombien Ivan Duque n’avait alors pas reconnu la réélection de Nicolas Maduro.

« C’est à l’école de s’adapter » aux enfants handicapés. La Défenseure des droits, Claire Hédon, souligne le manque de moyens financiers et humains dans un rapport publié lundi.

En Espagne, des vols d’Iberia Express et d’EasyJet annulés au démarrage d’une grève. Le personnel de cabine réclame des augmentations de salaires pour faire face à l’inflation.

Ligue 1 : le PSG bute sur un premier obstacle contre Monaco. Les Parisiens, intouchables depuis le début de la saison, ont été bousculés par l’ASM (1-1) au Parc des Princes dimanche.

Mondial de volley-ball : la France qualifiée pour les huitièmes de finale. Au terme d’un match haletant, les bleus se sont imposés, en cinq sets, face à la Slovénie, pays hôte.

Alona (38 ans) n'a pas vu son mari Yergin depuis le 13 mars 2022, date à laquelle les forces russes l'ont arrêté puis déporté. "La dernière fois que j’ai parlé à mon mari c’était le 13 mars. Il y a eu une attaque, sur 90 personnes présentes, 60 ont été tuées. Je ne savais pas si mon mari en était." Le 8 juillet 2022 à Kyiv.
En Ukraine, à la recherche des civils disparus : « A-t-il encore des bras ? Des jambes ? »

icon abonné Reportage Florence Aubenas

Dans la commune de Dymer, proche de Kiev, 58 familles restent sans nouvelles de leurs proches, arrêtés et déportés en Russie. Certains de ces prisonniers servent parfois d’otage à Moscou pour être échangés contre des soldats.

Inondations au Pakistan : le bilan ne cesse de s’alourdir
Displaced people transport usable belongings salvaged from their flood-hit home as they cross a flooded area in Sohbat Pur city of Jaffarabad, a district of Pakistan's southwestern Baluchistan province, Sunday, Aug. 28, 2022. Officials in Pakistan say deaths from widespread flooding have topped 1,000 since mid-June. (AP Photo/Zahid Hussain)

Le bilan des inondations monstres qui affectent le Pakistan depuis juin s’établissait dimanche à 1 033 morts, « 119 personnes supplémentaires étant décédées au cours des dernières vingt-quatre heures », selon l’Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), citée par Al-Jazira. De grandes parties du pays restent submergées – en particulier les provinces du Balouchistan, du KP et du Sindh – tandis que de fortes pluies continuent à tomber à travers le pays. Selon le journal international pakistanais Tribune, les niveaux d’eau de plusieurs rivières et barrages à travers le pays atteignent actuellement une limite dangereuse, poussant les autorités à ordonner des évacuations. Le barrage Sukkur, sur le puissant fleuve Indus dans la province de Sindh au Sud, est particulièrement surveillé. « Le sort de centaines de milliers de personnes réside dans ce barrage vieux de 90 ans », rapporte le quotidien. « Des vidéos horribles sur les réseaux sociaux (…) ont finalement sorti les autorités de leur torpeur », se réjouit l’éditorialiste du quotidien pakistanais Dawn.

La Turquie refuse de démanteler un porte-avions brésilien plein d’amiante. Faute de garanties suffisantes, le São-Paulo (ex-Foch, lorsqu’il croisait sous pavillon français, jusqu’à sa revente en 2000), surnommé le « navire de la mort », « ne sera pas autorisé à entrer dans les eaux territoriales turques », où il devait être démantelé, rapporte le quotidien turc BirGün.

Deux journalistes tués par balles en Colombie. Ils circulaient en voiture sur une route du nord lorsque deux motards les ont pris pour cible en pleine journée. On ignore si cet assassinat est lié à leur travail, mais le quotidien catalan El Periodico révèle que « lors des fêtes patronales où se trouvaient les journalistes, un acte d’intolérance s’est produit, qui fait l’objet d’une enquête ».

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

En Inde, les auteurs d’un viol collectif libérés
Social activists take part in a protest rally in support of Muslim woman Bilkis Bano, in Kolkata on August 24, 2022. Bano who was gang-raped as 14 other people were murdered during one of post-independence India's worst religious riots has said she is "numb" after her attackers were released early from prison. (Photo by Dibyangshu SARKAR / AFP)

New Delhi. Bilkis Bano, musulmane, avait 21 ans et était enceinte de cinq mois lorsque, le 3 mars 2002, dans le Gujarat, elle fut victime d’un viol collectif commis par des voisins hindous, qu’elle connaissait depuis son enfance. Quatorze personnes de sa famille avaient été tuées ce jour-là dont sa petite fille de 3 ans, arrachée à ses bras. L’Etat du Gujarat, alors dirigé par Narendra Modi, l’actuel premier ministre indien, était en proie aux pires affrontements communautaires entre hindous et musulmans que le pays ait connus depuis la partition avec le Pakistan. Malgré la gravité des faits, l’affaire avait été classée sans suite… Lire la suite de l’article de Sophie Landrin

Dans la Silicon Valley, les jeunes loups sont sur le départ
FILE - The login page for Airbnb's iPhone app is seen in front of a computer displaying Airbnb's website on May 8, 2021, in Washington. Airbnb said Tuesday, Aug. 2, 2022, that it earned $379 million in the second quarter on record bookings and rising rates, and the short-term rental giant announced a plan to spend up to $2 billion to buy its own stock. (AP Photo/Patrick Semansky, File)

Lancer une start-up est plus amusant que gérer les affaires courantes, surtout quand la conjoncture se dégrade, découvrent les entrepreneurs de la tech. Chez Pinterest, Airbnb et Instacart, les fondateurs démissionnent sous la pression des investisseurs. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

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