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logo mardi 24 mai 2022
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L’affaire Damien Abad embarrasse le gouvernement Borne
New French Minister of Solidarity Damien Abad leaves the Elysee Palace after the first cabinet meeting since French President Emmanuel Macron 's reelection, Monday, May 23, 2022 in Paris. French President Emmanuel Macron announced last week a new-look Cabinet, with a new foreign minister part of the reshuffled line-up behind France's first female prime minister in 30 years. (AP Photo/Michel Spingler)

Emmanuel Macron avait fait de l’égalité femmes-hommes la « grande cause de son nouveau quinquennat ». La première ministre, Elisabeth Borne, avait axé son premier déplacement sur le thème de l’émancipation des femmes. L’affaire Damien Abad a perturbé le premier conseil des ministres, lundi. Au Monde, le ministre des solidarités affirme avoir toujours été « respectueux des femmes » : « Des SMS de séduction, ça ne fait pas de nous un violeur. » Si la question de la démission de l’ex-président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale se pose, il a répondu, dans son fief de l’Ain : « Un homme innocent doit-il démissionner ? Je ne crois pas. » La porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, a assuré que « le gouvernement est aux côtés de celles qui, à la suite d’une agression ou du harcèlement, ont l’immense courage de parler », mais « l’établissement de la vérité, c’est à la justice de le faire ». L’Observatoire des violences sexistes et sexuelles et le collectif Nous toutes appellent à manifester, ce mardi à Paris, contre le « gouvernement de la honte ».

La Commission européenne suspend les critères de Maastricht jusqu’à la fin 2023. Pour réduire sa dette, Bruxelles conseille à la France de réformer son système des retraites.

Après Amazon et Apple, création du premier syndicat américain chez Activision. Le mastodonte du jeu vidéo respecte le résultat du vote, mais en nuance sa représentativité.

Les Etats-Unis se dirigent vers la vaccination des cas contacts contre la variole du singe. Avec cinq cas probables ou confirmés, le pays s’attend à voir le nombre augmenter.

Un rapport parlementaire fustige l’évacuation britannique d’Afghanistan. Le texte étrille les « échecs systémiques » de Londres et dénonce « un désastre et une trahison ».

Nigeria : une attaque djihadiste fait trente morts dans le Nord-Est. Elle aurait été perpétrée par des djihadistes de l’organisation Etat islamique en Afrique de l’Ouest.

Ouïgours : au cœur de la machine répressive chinoise

icon abonné Enquête Nathalie Guibert

Les « Xinjiang Police Files », des milliers de documents de la police chinoise livrés au chercheur Adrian Zenz et publiés par un groupe de médias internationaux, dont « Le Monde », racontent de l’intérieur l’obsession sécuritaire dans les camps d’internement de la minorité musulmane, que Pékin présente comme des centres de formation.

Première condamnation pour crimes de guerre en Ukraine
Russian Sergeant Vadim Shishimarin (C) stands and listens translator's words in the defendant's box during his trial on charges of war crimes for having killed a civilian at the Court of Appeal in Kyiv, on May 20, 2022. The lawyer for the first Russian soldier on trial in Ukraine said in closing arguments Friday that his client was "not guilty" of premeditated murder and war crimes. The Russian serviceman, 21-year-old Vadim Shishimarin has admitted in court in the capital Kyiv to killing a 62-year-old civilian in the early stages of Moscow's invasion of Ukraine. (Photo by Yasuyoshi CHIBA / AFP)

Un tribunal ukrainien a condamné lundi un soldat russe à la prison à vie pour avoir tué un civil, lors du premier procès pour crimes de guerre à se tenir dans le pays depuis le début de l’invasion russe, le 24 février, rapporte le Kyiv Post. Vadim Chichimarine, âgé de 21 ans, a été reconnu coupable d’avoir tué un homme de 62 ans le 28 février à Chupakhivka. « Le meurtre a été commis avec une intention directe », a justifié le juge, Serhiy Ahafonov. L’avocat du militaire a annoncé qu’il allait faire appel. Cette affaire est l’une des 13 000 enquêtes en cours en Ukraine sur d’éventuels crimes de guerre, rappelle la procureure générale, Iryna Venediktova, auprès du Washington Post. « Juger des affaires aussi rapidement, alors que le conflit fait rage, est extrêmement inhabituel et pourrait violer certains éléments des conventions de Genève, selon les experts judiciaires, décrypte The Guardian. Toutefois, [Kiev] a fait de la rapidité de la justice une priorité, notamment pour avertir les troupes russes qui occupent encore certaines parties du pays qu’elles risquent d’être traduites en justice pour tout crime commis. »

De nouvelles photos montrent que Boris Johnson a participé à une fête pendant un confinement. Alors que le premier ministre britannique tentait depuis plusieurs semaines « de tourner la page du “Partygate” pour se concentrer sur la crise du coût de la vie », de nouvelles photos viennent d’émerger le montrant un verre à la main avec un groupe de collègues à Downing Street, et la police de Londres « est sous pression » pour expliquer pourquoi le dirigeant conservateur n’a pas reçu d’amende pour avoir participé à ce rassemblement malgré les restrictions sanitaires, écrit The Telegraph.

TikTok va lancer des abonnements payants aux directs des créateurs. La très populaire plate-forme vidéo a annoncé lundi le lancement, le 26 mai, d’abonnements payants, qui permettront aux créateurs de contenus de générer des revenus récurrents « grâce aux paiements de leurs meilleurs fans », relate TechCrunch. L’offre, baptisée TikTok Live, sera initialement testée en version bêta, avec « un nombre restreint de créateurs » invités à participer.

Réalisé en partenariat avec Réveil Courrier

Etats-Unis : un rapport sur les abus dans les internats amérindiens
FILE - A makeshift memorial for the dozens of Indigenous children who died more than a century ago while attending a boarding school that was once located nearby is displayed under a tree at a public park in Albuquerque, N.M., on July 1, 2021. The U.S. Interior Department is expected to release a report Wednesday, May 11, 2022, that it says will begin to uncover the truth about the federal government's past oversight of Native American boarding schools. (AP Photo/Susan Montoya Bryan, File)

San Francisco. La scolarisation forcée des enfants autochtones pendant plus de la première moitié du XXe siècle est le symbole des tentatives de la société américaine pour dissoudre la culture amérindienne, fût-ce au prix d’un génocide culturel. Dans les internats, les enfants étaient contraints de se dissocier des traditions de leur tribu. Il leur était interdit de parler leur langue, leurs cheveux étaient rasés et leur nom, changé. S’ils ne se pliaient pas à ces règles, ils étaient battus, fouettés, privés de nourriture ou placés à l’isolement. Il a fallu qu’une Amérindienne accède au gouvernement américain – Deb Haaland, nommée début 2021 – pour que les Etats-Unis se lancent enfin dans un travail d’introspection sur les abus commis. Lire la suite de l’article de notre correspondante, Corine Lesnes

Qu’est-il arrivé aux bunkers antiatomiques européens ?
People rest in the Kyiv subway, using it as a bomb shelter in Kyiv, Ukraine, Thursday, Feb. 24, 2022. (AP Photo/Emilio Morenatti)

Les images des Ukrainiens trouvant refuge dans des souterrains bondés pour se protéger des bombes russes ont sonné un réveil brutal. De nombreux gouvernements européens se rendent compte de l’état déplorable de leurs propres défenses civiles, constate le magazine Foreign Policy. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

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