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logo mardi 13 avril 2021
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Minneapolis sous tension après la mort d’un jeune homme noir
People gather holding signs before curfew to protest the death of Daunte Wright who was shot and killed by a police officer in Brooklyn Center, Minnesota on April 12, 2021. A suburb of Minneapolis was under curfew early April 12, 2021 after US police fatally shot a young Black man, sparking protests not far from where a former police officer was on trial for the murder of George Floyd.Hundreds of people gathered outside the police station in Brooklyn Center, northwest of Minneapolis, with police later firing teargas and flash bangs to disperse the crowd, according to an AFP videojournalist. / AFP / Kerem YUCEL

Les autorités américaines cherchaient, lundi, à empêcher Minneapolis de s’embraser après la mort d’un jeune homme noir abattu par la police. Les maires des villes jumelles de Minneapolis et Saint-Paul ont déclaré l’état d’urgence et un couvre-feu à partir de 19 heures (2 heures à Paris mardi) dans toute l’agglomération. Un millier de soldats de la garde nationale ont également été mobilisés. Malgré cela, lundi soir, des dizaines de manifestants continuaient de brandir leurs pancartes et de scander des slogans face au commissariat de la ville de Brooklyn Center. La police a tiré du gaz lacrymogène à plusieurs reprises en direction des manifestants, et leur a intimé l’ordre de se disperser. Cette situation de crise fait suite à la mort de Daunte Wright, un Afro-Américain de 20 ans, abattu dimanche par la police, alors qu’il circulait en voiture à Brooklyn Center, dans la banlieue de Minneapolis, avec sa petite amie. Lors d’un contrôle lié à des plaques d’immatriculation invalides, une agente a « sorti son arme à feu à la place de son Taser », a déclaré le chef de la police locale Tim Gannon, en évoquant une mort « accidentelle ». Ce drame a ravivé la colère à Minneapolis, qui avait connu plusieurs nuits d’émeutes après la mort de George Floyd.

Etats-Unis : une fusillade dans un lycée du Tennessee fait plusieurs blessés. Un homme est décédé sur place, tandis qu’un autre a été placé en détention, rapporte la police.

Covid-19 : le Royaume-Uni remplit son objectif pour la vaccination des plus de 50 ans. Plus de 32 millions de personnes ont reçu au moins une première dose, a annoncé Londres.

Le Japon va rejeter à la mer de l’eau issue de la centrale de Fukushima. Cette décision, dénoncée par l’opposition, met un terme à sept années de débat.

Jean Castex défendra au Parlement le maintien des élections régionales en juin. Le gouvernement a semé le doute avec une consultation controversée auprès des maires.

Loi climat : l’Assemblée vote l’interdiction de la location des « passoires thermiques » en 2028. Les oppositions se sont abstenues en critiquant une « interdiction en trompe-l’œil ».

Le Sénat vote un texte durci du projet de loi « séparatisme ». Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord sur un texte commun en commission mixte paritaire.

Philippe Garrel : « La crise actuelle ne m’a pas empêché de travailler »

icon abonné Portrait Murielle Joudet

Orfèvre du dialogue amoureux, le cinéaste prépare un nouveau film, dont le tournage devrait avoir lieu en 2022.

Nucléaire iranien : les discussions continuent malgré une attaque
U.S. Defense Secretary Lloyd Austin, left, and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu give statements after their meeting, at the prime minister's office, in Jerusalem, Monday, April 12, 2021. (Menahem Kahana/Pool via AP)

Les autorités iraniennes accusent Israël d’être responsable de l’attaque, qualifiée de « terroriste », contre une usine d’enrichissement d’uranium et ont promis une « vengeance ». Lors d’une rencontre avec le nouveau secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a répété que l’Iran constituait la principale menace dans la région et que son pays continuerait « à se défendre » contre les agressions de Téhéran, explique Haaretz. Ces nouvelles tensions entre les deux ennemis surviennent alors qu’ont repris à Vienne les discussions sur l’accord nucléaire iranien, dont étaient sortis les Etats-Unis sous Donald Trump. Téhéran assure qu’Israël reste opposé à la levée des sanctions internationales, liées au dossier nucléaire, en cas d’avancée sur cette question, selon Al-Jazira. Les négociations entre l’Iran, la France, l’Allemagne, la Chine, la Russie et le Royaume-Uni reprendront mercredi ; les Etats-Unis, toujours formellement absents, sont tenus informés par les Européens.

Des stars fières de leurs noms de naissance d’origines diverses. Raccourcis, anglicisés ou modifiés car ils ne répondaient pas aux standards internationaux du cinéma ou du sport, les noms et prénoms marqués d’une origine ethnique ou géographique font leur retour, explique The Guardian, qui cite l’exemple d’actrices ou de sportifs, notamment d’origine africaine.

Des entreprises se mobilisent contre la loi « anti-vote » aux Etats-Unis. Une centaine de responsables d’entreprises américains cherchent des mesures communes pour protester contre les récentes lois ou propositions de lois visant à restreindre l’accès au vote, avec des conséquences en particulier pour les électeurs démocrates, explique le Wall Street Journal.

Le rêve politique brisé d’un réfugié syrien en Allemagne
FILE - In this Saturday, Feb. 6, 2021 file photo Tareq Alaows, who is running to become a lawmaker at the German parliament Bundestag poses in front of the Reichstag building in Berlin, Germany. Tareq Alaows who came to Germany as an asylum-seeker in 2015 and launched his campaign to run in Germany's federal election in September for the Green Party said in a statement Tuesday that he had decided to no longer run for parliament for personal reasons. (AP Photo/Markus Schreiber, file)

Berlin. Etre le premier réfugié syrien à entrer au Bundestag : telle était l’ambition de Tareq Alaows. Agé de 31 ans, cet ancien étudiant en droit et en relations internationales à Damas, fils d’un journaliste et d’une libraire, arrivé en Allemagne en 2015 après avoir fui son pays ravagé par la guerre civile, devait être le candidat des Verts dans la circonscription d’Oberhausen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), un bastion des sociaux-démocrates, pour les élections du 26 septembre. Mais l’aventure a tourné court. Le 30 mars, M. Alaows a fait savoir qu’il jetait l’éponge en raison des tombereaux d’injures et de menaces racistes dont il était la cible. Lire l’article de notre correspondant, Thomas Wieder

Emmanuel Macron cultive son complexe napoléonien

Le locataire de l’Elysée a décidé que la France célébrerait le bicentenaire de la mort de l’Empereur, décédé le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène. Pour ce chroniqueur conservateur britannique, l’initiative n’est pas sans risque pour Macron, qui partage avec Napoléon un style de gouvernement et son obsession pour le Royaume-Uni. Lire la suite de l’article dans Réveil Courrier

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