Le ministre de la santé, Olivier Véran, a mis en garde : il est « trop tôt pour tirer des conclusions » sanitaires de la levée partielle du confinement de la population française, le 11 mai, même s’il n’y a pas pour l’heure de signes d’une « re-croissance » de la circulation du coronavirus. Le bilan de l’épidémie de Covid-19 s’établit, jeudi, à au moins 28 215 morts, avec 83 nouveaux décès enregistrés depuis la veille, selon la direction générale de la santé. Le nombre de patients en réanimation, indicateur important de la pression sur le système hospitalier, a continué à décroître, avec 1 745 cas graves en réanimation, soit 49 de moins en 24 heures. Malgré ces chiffres encourageants, la prudence reste de mise en ce long week-end de l’Ascension. « Il fait beau dehors, on sait que c’est très compliqué et la tentation est forte après des semaines de confinement », a reconnu M. Véran, qui constatait déjà mercredi une « accélération » des « regroupements » à la veille du « pont » de l’Ascension.

Le Brésil franchit la barre des 20 000 morts. L’accélération de l’épidémie se confirme, avec une hausse record de 1 188 décès au cours des dernières 24 heures.

« Renault joue sa survie », selon Bruno Le Maire. Le groupe doit s’engager notamment sur le maintien en France de certaines activités, a prévenu le ministre de l’économie.

Donald Trump retire les Etats-Unis d’un nouveau traité sur le contrôle des armes. L’Allemagne appelle Washington à « reconsidérer » sa décision.

Affaire Ahmaud Arbery : une troisième interpellation. L’auteur de la vidéo montrant le meurtre du jeune joggeur noir à Brunswick (Géorgie) a été arrêté et inculpé.

Facebook veut systématiser le télétravail. La moitié de ses employés pourraient travailler de chez eux, de façon permanente, d’ici cinq à dix ans, a annoncé Mark Zuckerberg.

La Chine a annoncé jeudi un projet de loi de sécurité nationale relatif à Hongkong, lié aux manifestations de l’an dernier contre l’exécutif local et le pouvoir central à Pékin ; cette décision pourrait raviver le mouvement de contestation dans la ville. Selon le South China Morning Post, le texte interdirait la sécession, l’ingérence étrangère, le terrorisme et toutes les activités séditieuses destinées à renverser le pouvoir, fragilisant le système qui a permis au territoire de jouir d’une relative autonomie depuis vingt-trois ans dans le cadre du principe « un pays, deux systèmes ». « Cette nouvelle initiative marque une escalade dans la répression venue de Pékin », écrit le Washington Post. Elle pourrait compliquer encore les relations, déjà tendues, entre la Chine et les Etats-Unis, qui souhaitent continuer à traiter Hongkong comme une entité à part, notamment pour des raisons commerciales. En début de semaine, les autorités de Hongkong avaient aussi pris prétexte de la pandémie pour interdire les traditionnelles manifestations du 4 juin, qui marquent l’anniversaire du massacre de Tiananmen.

Le masque, un accessoire inadapté aux sociétés occidentales ? Ces dernières décennies, se découvrir et montrer son corps a été « synonyme de transparence, de confiance, d’individualisme et de modernité en Occident », écrit El Pais. Aussi l’obligation d’en porter dans le cadre de la pandémie « va à l’encontre de cette évolution », poursuit le journal qui rappelle les débats en Europe sur la burqa.

Les Berlinois perdent leur aéroport de proximité. Symbole des années 1970, lorsque « les aéroports n’étaient pas encore des centres commerciaux », l’aéroport de Tegel, situé non loin du centre-ville va fermer le 15 juin, officiellement pour deux mois, « mais sans doute pour toujours », explique le quotidien Tagesspiegel.

Bruxelles. Il y a presqu’un an, le 26 mai 2019, ils étaient élus députés européens. Pour chacun d’entre eux – Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise, ses concurrents de Place publique, Raphaël Glucksmann, ou du parti Les Républicains, François-Xavier Bellamy, et Stéphane Séjourné, qui était directeur de campagne de la liste macroniste Renaissance –, une nouvelle vie a commencé. Ces quatre-là n’avaient jamais siégé dans aucun Parlement. Politiquement, ils n’ont pas forcément grand-chose en commun, et pourtant, le regard – français – qu’ils portent sur cette enceinte, après un an de fréquentation, n’est pas si différent. Lire l’article de notre correspondante, Virginie Malingre

Pour son premier déplacement depuis le début de la pandémie de Covid-19, la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a opté pour un haut lieu touristique : Rotorua, une ville réputée pour ses geysers et sa culture maorie. Et c’est de là qu’elle a exposé plusieurs pistes en vue de relancer l’industrie du tourisme. Le secteur emploie 15 % de la population active et contribue pour près de 6 % au PIB. Avec son voisin australien, le gouvernement travaille ainsi à la mise sur pied d’une « bulle trans-Tasman ». Mais d’autres idées émergent et « pourraient avoir le mérite d’encourager les Néo-Zélandais à voyager à travers le pays ». Et cela inclut davantage de jours de repos ou jours fériés ainsi qu’une semaine de quatre jours. Lire la suite dans Réveil Courrier