Le défi est de taille pour l’Etat et les partenaires sociaux : trouver en trois mois un accord pour combler un déficit estimé à terme à douze milliards d’euros. Le premier ministre, Edouard Philippe, ouvre officiellement jeudi à 15 heures la « conférence sur l’équilibre et le financement des retraites », au Conseil économique, social et environnemental à Paris. Ce premier rendez-vous aura surtout pour but d’établir un calendrier et une méthode de travail, avant d’entrer dans le vif du sujet qui est d’« atteindre l’équilibre financier de l’ensemble des régimes de retraite de base en 2027 ». Alors que le patronat, par la voix du président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, pense que « l’essentiel des économies sera apporté par une mesure d’âge », la CFDT, le premier syndicat français, a pour sa part formulé des nouvelles revendications. « Nous discuterons après avoir eu des assurances en termes de pénibilité, retraite progressive, minimum contributif et transitions pour les agents publics », a précisé son secrétaire général, Laurent Berger.

Coronavirus : un cinquième cas confirmé en France. La fille du quatrième malade a été infectée. Un premier avion de rapatriement de ressortissants français devait partir mercredi soir vers la Chine.

Affaire Mila : la ministre de la justice face à la polémique. Mme Belloubet est accusée de légitimer le délit de blasphème alors qu’une lycéenne est menacée de mort pour avoir insulté l’islam.

Rapport sur le mal-logement : les conditions de vie des sans-abri s’aggravent. La construction de logements très sociaux ne suffit pas à désengorger les centres d’hébergement.

Césars : « J’accuse » en tête des nominations. Le film de Roman Polanski devance de peu Les Misérables de Ladj Ly et La Belle Epoque de Nicolas Bedos, et relance la polémique.

Le Parlement européen ratifie le retrait du Royaume-Uni de l’UE. Il s’agissait de la dernière étape majeure du Brexit qui sera effectif à minuit dans la nuit de vendredi à samedi.

Bande dessinée : Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020 d’Angoulême. Le scénariste d’Ariol qui navigue avec virtuosité entre plusieurs styles a enfin accédé au Graal des auteurs de BD.

Le président turc Erdogan a été mis en cause mercredi par la France, la Grèce, l’Italie et Chypre pour les activités diplomatiques et économiques de son pays avec la Libye. Lors d’une rencontre avec le premier ministre grec, le président français a accusé M. Erdogan de « non-respect de la parole donnée » pour l’envoi de navires turcs transportant des mercenaires syriens en Libye. Une aide en contravention avec ce à quoi la Turquie s’était engagée lors de la conférence de Berlin le 19 janvier, qui prônait notamment la fin des ingérences étrangères dans le conflit libyen. Le gouvernement turc a à son tour reproché à la France son « soutien inconditionnel au maréchal Khalifa Haftar en échange d’un droit de regard sur les ressources naturelles de la Libye ». De leurs côtés, la Grèce, l’Italie et Chypre, soutenues par l’Union européenne et les Etats-Unis, s’inquiètent de l’accord entre la Turquie et la Libye sur un couloir maritime en Méditerranée, qui ouvrirait la voie à des forages de gaz et à un nouveau tracé des eaux territoriales, explique Politico.

L’intelligence artificielle fixe les prix des voyages. Les compagnies aériennes modifient leurs tarifs plusieurs fois par jour, la plupart du temps au détriment du client, explique le New York Times. Météo, événements culturels, maladies, tout est pris en compte pour adapter les prix à la situation grâce à l’intelligence artificielle.

Record de frappes américaines en Afghanistan. 7 423 bombes ont été lâchées sur l’Afghanistan en 2019, contre 7 362 l’année précédente, selon des chiffres officiels. Un nombre inégalé depuis dix ans. Le nombre de victimes civiles a augmenté de 30 %, explique Al-Jazira.

Moscou. En à peine dix ans, la capitale russe a changé d’époque. Moscou est aujourd’hui une ville où l’on peut payer son ticket de train ou de métro (0,55 euro à l’unité) avec son téléphone, sa montre connectée ou, pour les plus coquets, sa bague connectée. Sans compter le paiement par reconnaissance faciale, d’ores et déjà en phase d’expérimentation. Lire l’article de notre correspondant, Benoît Vitkine

Giuseppe Sala, le maire de la « capitale économique » transalpine, a récemment annoncé une mesure controversée. Il souhaite mettre en place une interdiction de fumer aux arrêts de bus et de tram, avant d’élargir – à l’horizon 2030 –, l’interdiction à tous les espaces extérieurs de la ville. Lire la suite dans Réveil Courrier