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vendredi 15 octobre 2021
Parce qu’on en a besoin, retrouvez, du lundi au vendredi, notre sélection d’articles pour s’évader, se faire plaisir, s’amuser...
Au-delà du réel ?

Si je vous dis « Némo », selon votre âge et vos lectures, vous identifierez un combattant de l’antiquité, un capitaine de sous-marin ou un jeune poisson trop curieux… C’est aussi le nom de la Biennale internationale des arts numériques de la région Ile-de-France, qui vient d’ouvrir et se tiendra jusqu’au 9 janvier 2022 dans seize villes et dix-neufs lieux en région parisienne. « Révéler l’invisible par les arts numériques, les sciences et les technologies : en faisant œuvre de phénomènes astrophysiques, magnétiques, chimiques, nucléaires, mais aussi sociétaux, économiques, sociologiques, des artistes produisent, par la matérialisation de l’imperceptible, de nouvelles cartographies du réel » : c’est ainsi qu’est décrite la thématique de cette quatrième édition. Il y a du conceptuel, certes, mais aussi de l’humour et des performances passionnantes. Pour savoir ce qui se cache derrière « Vocalisez-moi », le « Télescope intérieur » ou « Combien d’anges peuvent danser sur une tête d’épingle ? », allez voir.

Cette native de Dakar, au Sénégal, revenue enfant en France, a d’abord fait des études de psychologie, qui l’ont conduite à travailler longtemps à la protection judiciaire de la jeunesse, notamment avec de jeunes délinquants aux vies, déjà, « fracassées ». Plus récemment, elle a gardé un souvenir brûlant d’un séjour au Kivu, en République démocratique du Congo, auprès de femmes victimes d’actes de barbarie. Des tragédies de ces femmes, elle a tiré une conviction : « Si elles sont encore vivantes, comment pourrions-nous nous effondrer, nous qui ne faisons qu’écouter ? »

Portrait

icon abonnéVéronique Margron, le visage compatissant de l’Eglise catholique

La présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France reconnaît « la faillite » des institutions catholiques et se consacre depuis cinq ans à l’écoute des victimes de violences sexuelles au sein de l’Eglise.

French theologian sister Véronique Margron, President of Conférence des religieux et religieuses de France - the Conference of religious men and women in France (CORREF), poses during a photo session in Paris on September 9, 2021. (Photo by JOEL SAGET / AFP)

Cécile Chambraud

Décryptages

icon abonnéLes dix pistes du gouvernement pour « habiter la France de demain »

Promouvoir des logements neufs et abordables, densifier les périphéries… la ministre du logement Emmanuelle Wargon a présenté, jeudi, des propositions pour concilier habitat « durable et désirable ».

IMMEUBLE DE LOGEMENT ET AMENAGEMENT PAYSAGER DE L' ECOQUARTIER GINKO, QUARTIER DU LAC DE BORDEAUX EN ETE , VILLE DE BORDEAUX , GIRONDE, AQUITAINE, NOUVELLE AQUITAINE, FRANCE. - Credit Photo : Philippe Roy / Aurimages

Isabelle Rey-Lefebvre et Emeline Cazi

Témoignages

icon abonnéFaites lire !, au Mans : Kerangal, Cusset, Reverdy… Ils se souviennent de ceux qui leur ont donné le goût de la lecture

Sept auteurs présents au Salon du livre Faites lire !, qui était organisé au Mans jusqu’au 10 octobre, se confient au « Monde des livres ».

16 June 2020, Brandenburg, Potsdam: A woman is reading in Park Babelsberg lying in the high grass on a sunny warm day. Photo: Christoph Soeder/dpa

Maylis de Kerangal

Récit

icon abonné« L’affaire du siècle » : la justice ordonne au gouvernement de « réparer le préjudice écologique » dont il est responsable

Le tribunal administratif donne jusqu’au 31 décembre 2022 à l’exécutif pour prendre « toutes les mesures utiles » afin de compenser l’excès d’émissions de CO2 constaté entre 2015 et 2018.

FILE PHOTO: The Eiffel Tower is surrounded by a small-particle haze which hangs above the skyline in Paris, France, December 9, 2016 as the City of Light experienced the worst air pollution in a decade. REUTERS/Gonzalo Fuentes/File Photo

Audrey Garric et Stéphane Mandard

« Le GPS nous déresponsabilise » : la renaissance des cartes routières

Les systèmes de guidage électronique n’ont pas réussi à éradiquer les cartes imprimées. Modernisées, réinventées, elles sont de nouveau plébiscitées par les vacanciers et les randonneurs.

Images extraites du livre CARTOMANIA FRANCE - Editions de la Martinière

Julien Thèves

Stromae revient avec le morceau « Santé » après plusieurs années d’absence

L’artiste belge aux trois millions d’albums vendus s’appuie sur une trame mêlant cumbia sud-américaine et électro. Le titre est dédié aux travailleurs du quotidien à qui on ne prête pas toujours attention.

Belgian pop sensation, Paul Van Haver a.k.a. Stromae attends a press conference on October 17, 2015 in Kigali, Rwanda. The Belgian mutli-platinum artist - singer, songwriter, producer is set to perform at the ULK Stadium in Kigali on October 17, the last stop of his Africa tour carrying huge symbolism for both him and his fans in Rwanda where his late father was killed during the 1994 genocide. AFP PHOTO/Tony KARUMBA

icon abonnéNora Hamzawi, Alex Vizorek, Bérengère Krief : un automne de stand-up, one-man-show et one-woman-show

Cet automne, dans les salles de spectacle, les occasions de rire ne manquent pas.

Sandrine Blanchard

Décryptages

icon abonnéŒnologue et sommelier, du chimiste à l’alchimiste

L’un est un laborantin qui vérifie la composition chimique du breuvage et s’assure de son équilibre. L’autre travaille dans les restaurants gastronomiques, où il gère la cave et propose aux clients les meilleures alliances mets-vin.

Ophélie Neiman

Actu

Voyager forme-t-il vraiment la jeunesse ?

L’émission « Le Monde Campus – Le Mag’ » fait étape à Saint-Etienne. Au sommaire de la deuxième partie de ce rendez-vous : le voyage. Tous les conseils pour voyager pendant ses études.

Des étudiants sur un campus en Allemagne.

Joséfa Lopez et Emmanuel Davidenkoff

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A Nepalese woman rides a swing set up as part of festivities for Dashain in Dhulikhel, outskirts of Kathmandu, Nepal, Tuesday, Oct. 12, 2021. Dashain, the most important religious festival of Nepal's Hindus, commemorates the victory of the gods over demons. (AP Photo/Niranjan Shrestha)

« Pousse-moi plus fort ! » Au Népal, Dashain, une des fêtes religieuses préférées des hindous, marque « la victoire de la vertu sur le vice, de la vérité sur le mensonge et de la justice sur l’injustice ». Les festivités se tiennent cette année du 7 au 20 octobre. Divers rituels – processions, offrandes, danses, échanges de cadeaux – se succèdent pendant cette période. Sont aussi construites pour l’occasion sur chaque place de village des balançoires éphémères, les ping, assemblage de bambous et de cordes d’herbes tressées. Elles symbolisent la solidarité entre tous les membres de la communauté, qui édifient puis utilisent à l’envi ces frêles et pourtant fiables tremplins vers le ciel. Tous âges confondus, on se presse pour se propulser toujours plus haut, mais en revenant toujours vers la terre, et on n’est jamais mieux bercé que lorsqu’un autre nous aide… (Niranjan Shrestha/AP)