| | Parce qu’on en a besoin, parce que ça fait du bien, retrouvez, du lundi au vendredi, notre sélection d’articles pour mettre du baume au coeur. | | | Et il nous mit la fièvre | Monsieur Le Cœur nous retrouve ce lundi, nous prend par le col, et plonge notre âme en plein dans la « cold wave », ce courant chaud de post-punk. Après avoir passé les Beatles à la moulinette, il nous invite, à la manière d’un Flavien Berger tombé dans le trou de Pink Floyd, à ne jamais ressortir de cette boucle. Puis brusquement, sans cacher une ignorance absolue de la langue suédoise, nous allons nous laisser porter par la voix de Christian Kjellvander. C’est si rare, en effet, de consacrer sept minutes et trente secondes de notre imaginaire à du folk scandinave. Pour reprendre une dose d’apaisement des troubles, il suffira de filer rencard à Tommy Guerrero. Une fois lavé·e·s de tout tourment, ni la ville ni notre appartement ne seront assez grands pour vous, nous, et cette envie de tout envoyer valser. C’est Sparks qui le chante. Alors nous danserons, en rond, et chalouperons, gaiement, sur une promenade aussi bleue que fut le ciel ce week-end. En route, nous regarderons dans le rétro lointain du rock français « pour le meilleur et pour l’enfer », et là, P. Le Cœur nous imposera carrément le port du patte d’eph. Qu’à cela ne tienne, tant que vous dansez avec nous. Ici et là. | | | Trésors du « Monde » | Furiba, « le menteur », est « né le 4 juillet 1931, à la fazenda [la propriété] de Bomba d’Agua… au beau milieu de l’Agreste de Pernambouc, raconte-t-il dans Pour dire la vérité, un opuscule en vers consacré à sa vie. Depuis 1964, Furiba est cantador repentista professionnel, chanteur de rue et de foire, improvisateur « éclair » de vers, donneur de conseils en alexandrins, hexamètres ou pentamètres, raconteur d’histoires en sextines, quatrains ou sonnets : la poésie populaire nordestine s’est déployée en une quarantaine de formes de versification, combinées à presque autant de possibilités mélodiques. Ces vers épineux comme la caatinga, doux comme « l’amour gourmand qui finit en mariage », forment une sorte de journalisme parallèle. Les repentistas et leurs proches parents, les emboladores (un tambourin, une voix, duos cousins germains de nos rappeurs occitans, les Fabulous Trobadors, qui en revendiquent sans cesse l’apport), sont des enfants du voyage. | | Enquête | Il était une fois… Les « repentistas », poètes-reporters et beaux parleurs brésiliens Aujourd’hui, un voyage dans la région aride du Nordeste, en 1995, où de drôles de troubadours font vivre leur art populaire clamé en vers dans les bars et les foires. | | Véronique Mortaigne | | | Chronique | Comment échapper au spleen sexuel De nombreux Français s’ennuient au lit et préfèrent assurer les classiques plutôt que se risquer à de nouvelles pratiques. Pourtant, le champ des possibles n’a jamais été aussi vaste pour susciter la surprise et le désir. | | Maïa Mazaurette | | Sonia Ibidhi, l’entrepreneuse qui veut faire manger des fleurs aux Tunisiens Cette journaliste reconvertie dans l’agriculture biologique a déjà séduit les chefs de grands hôtels, mais regrette des « blocages administratifs ». | | | | Entretien | Hervé Le Tellier : « Ma mère m’a appris à mentir, c’était un peu un apprentissage de la fiction » L’écrivain et lauréat du prix Goncourt 2020 raconte dans un entretien, son enfance compliquée entre un père absent et une mère folle, et comment il est parvenu à la fuir, dans l’écriture. | | Propos recueillis par Denis Cosnard | | Les troupes suédoises sous haute protection hygiénique Depuis peu, l’armée suédoise fournit gratuitement tampons et serviettes périodiques à ses recrues. Une évolution qui s’inscrit dans une politique plus large pour attirer les femmes. | | Anne-Françoise Hivert | | | | Critique | Vivre le Vendée Globe, au casque et depuis chez soi, avec le podcast « Seule en mer » Sur une idée de la documentariste Aline Pénitot, la navigatrice Isabelle Joschke a embarqué un enregistreur à bord de son bateau et tenu un journal audio de sa course. | | Emilie Grangeray | | Chronique | Pause séries : les sitcoms, mauvaises calories pour le cerveau ou refuge ? De « Ma sorcière bien-aimée » à « Brooklyn Nine-Nine », les classiques du genre sont conçus avant tout pour préserver les spectateurs (et les personnages) des périls de la réalité. | | Thomas Sotinel | | Critique | « Les restos routiers sont toujours sympas », sur France 5 : des Relais populaires entre nostalgie et renouvellement Sophie Romillat s’intéresse au réseau de restaurants créé en 1934, qui tente de garder le cap alors que son nombre a été divisé par six depuis la fin des années soixante. | | Renaud Machart | | Ecrivez-nous Vous avez des idées, des suggestions pour s’échapper de cette période anxiogène ? Ou tout simplement envie de partager vos impressions et sentiments ? Ecrivez-nous à l’adresse filgood@lemonde.fr | | | | On ne sait pas s’il tombe amoureux, s’il meurt d’envie de s’élancer du plongeoir ou de sauter dans l’eau, ou encore s’il se languit des couleurs printanières qui ne devraient plus tellement se faire attendre… Ce que l’on sait, c’est que ce « manipulateur d’œuvres d’art », chargé d’emballer et de déballer les œuvres d’art, de les installer et de les décrocher dans les expositions, et aussi de les déplacer dans le musée et les espaces de stockage, pose à côté de La Vicomtesse Castlerosse, Palm Springs, peint par le portraitiste irlandais John Lavery, en 1938. Des préparatifs ont en ce moment lieu chez Christie’s, en vue d’une vente aux enchères d’art britannique moderne en direct, le 1er mars, à Londres, en Grande-Bretagne. REUTERS/Toby Melville | | | | | |